Le gouvernement français a assuré vendredi rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois enlevé au Mali, après le retrait cette semaine de la force Barkhane de ce pays en proie à la propagation djihadiste.
«Le retrait de l’opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer Olivier Dubois», a dit devant la presse le porte-parole adjoint des Affaires étrangères François Delmas.
Le dernier soldat français a quitté le Mali après neuf ans d’engagement contre les djihadistes. La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 s’est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie. «Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote», a déclaré François Delmas à l’approche du 500ème jour de captivité d’Olivier Dubois dimanche.
Le journaliste indépendant, qui vit et travaille au Mali depuis 2015, a lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il y expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda. Il est le seul otage français recensé dans le monde. Sa famille a lancé un appel à envoyer une carte postale au président Emmanuel Macron à l’approche du 500ème jour de captivité pour lui demander quand Olivier Dubois serait libéré.
Le porte-parole adjoint des Affaires étrangères a assuré que les autorités françaises maintenaient un contact régulier avec ses proches. Il a répété qu’en matière d’enlèvements, «la discrétion est une condition essentielle de l’efficacité de l’action de l’État et de la sécurité des personnes».
Source : Le Figaro avec AFP