Décédé mardi à l’âge de 68 ans des suites du coronavirus, l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf, a été inhumé «dans la stricte intimité familiale» mercredi au cimetière de Yoff à Dakar. On ne sait pas quelles inscriptions figureront sur sa sépulture, mais le Franco-Sénégalais avait donné un petit indice dans l’émission Thé ou café diffusée en 2009 sur France 2.
A la question de la journaliste, qui lui avait demandé, «sur votre pierre tombale, vous voulez un ballon ou des versets du Coran ?», le Marseillais avait répondu «les deux», avec son plus beau sourire.
Toujours concernant ce thème de la mort et de la disparition, on retiendra deux citations issues de son autobiographie C’est bien plus qu’un jeu, parue en 2013 : «On naît, on vit, on part, on est tous de passage. On se succède les uns aux autres. C’est la loi de la nature» et «Je n’ai pas peur que l’on m’oublie. L’essentiel est que mes enfants et ma famille ne m’oublient pas. Le reste, je m’en fous complètement.» Du Pape Diouf dans le texte !