Pendant deux jours, du 11 au 12 novembre, le CICB a servi de cadre de réflexion pour la jeunesse de l’association culturelle Tapital Pulaaku du Mali. La jeunesse Guina Dogon était l’invitée d’honneur pour aborder la thématique : “Jeunesse et paix, enjeux et perspectives“. Des pistes de solutions ont été recommandées.
Sous l’impulsion du président de la jeunesse de l’association culturelle Tapital Pulaaku, Moussa Babourou Dicko, deux jours de réflexion et d’échanges ont été organisés au CICB avec des jeunes peulhs, dogons, bobos et beaucoup d’autres communautés. Pendant les deux jours, des groupes ont été élaborés pour se pencher sur des thématiques afin de conclure sur des recommandations qui seront soumises à qui de droit.
Le deuxième jour lors de la clôture, en tout, 13 résolutions ont été convenues par les travaux. L’un des représentants de la jeunesse Guina Dogon a lancé un vibrant message à l’endroit des autorités et de l’ensemble des communautés du Mali. “Les Dogons sont fatigués. Les Peulhs sont fatigués”, a-t-il rappelé avant de d’inviter au dialogue en répétant : “Ce ne sont pas des armes qui peuvent ramener la paix. C’est le dialogue“.
En ce qui concerne les pistes de solutions, Zafra Ongoïba secrétaire chargé des relations extérieures de la jeunesse Guina Dogon propose 3 grandes solutions. A savoir : Le dialogue, le désarmement et les réparations de dommage. “D’abord le dialogue entre Maliens. Dialogue avec tous les groupes armés. Ils sont tous des Maliens. Si on les élimine tous, c’est une perte pour le Mali. S’ils sont récupérables. Sauf ceux qui refusent”, a préconisé le jeune Ongoïba et d’ajouter le désarmement et une institution pour le dédommagement.
A rappeler que l’association Guina Dogon jeunesse, a pris part à tous les travaux en tant qu’invitée d’honneur et a vu ses pistes de solutions prises en compte dans les 13 recommandations. Le président jeunesse Tapital Pulaaku, Moussa Babourou Dicko, avant de remercier ses invités, la communauté dogon et autres, a promis que les recommandations seront suivies et exécutées sous le contrôle d’une commission mixte. Une commission qui sera composée de toutes les communautés qui ont pris part aux travaux.
Koureichy Cissé
Mali Tribune