La 8ème réunion du comité de défense et de sécurité du G5 a ouvert ses travaux jeudi à Bamako, sous la présidence de son président, le chef d’état-major général des Armées du Burkina Faso, Général de brigade Moïse Miningou, a constaté l’AMAP.
Etaient présents, le chef d’état-major général des Armées du Mali, Général de division, Abdoulaye Coulibaly , le Commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, Général Hanena Ould Sidi et des membres statutaires du comité.
Les participants ont échangé sur entre autres, les réaménagements nécessaires et utiles pour l’accélération du processus d’opérationnalisation de la Force conjointe ainsi que de sa composante police et le fonctionnement des organes et démembrements de l’axe défense et sécurité.
Le Général de brigade Moïse Miningou qui a déploré une dégradation inquiétante de la situation sécuritaire dans l’espace du G5 Sahel, a déclaré que « malgré les efforts constants des forces de défense et de sécurité de l’ensemble des pays, auxquels s’ajoutent les opérations de la Force conjointe, le constat est que les groupes armés terroristes et criminels qui écument notre espace n’ont pas tari d’imagination et de créativité en vue de mettre à mal, la paix et la sécurité des Etats » .
Le chef d’état-major général des Armées du Mali, le Général Coulibaly a souligné la nécessité pour la Force conjointe du G5 Sahel d’exploiter pleinement l’arrangement technique G5 Sahel-ONU-Commission européenne afin d’en tirer parti plus efficacement, en attendant l’établissement à long terme, d’un modèle de soutien logistique différent pour la force conjointe, y compris hors de la zone d’opérations de la Minusma.
Un rapport de l’institut ACLED (Armed Conflict Location and Event Data), spécialisé dans les données sur les conflits armés, a dénombré entre janvier et mai 2019, 5000 victimes des violences de toute nature pour le seul espace du G5 Sahel.
DD/KM
(AMAP)