Bamako vient de se mettre à jour de ses cotisations vis-à-vis de l’ONU. Ejecté avec une dizaine d’autres pays pour non-paiement de la cotisation annuelle, le Mali a notifié, le 27 janvier dernier, le paiement de 407 000 $ US qui lui redonne son droit de vote lors des Assemblées générales de l’institution, nous rapporte L’Essor.
Bamako revient dans le concert des nations
Bamako a su se tirer d’affaire en se pliant à ses obligations au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En effet, le pays a recouvré son droit de vote en payant la bagatelle somme de 407 000$ US, soit un peuplus de 200 millions de francs CFA. Aux dires du Premier ministre malien, Modibo Keïta, cette situation malencontreuse s’est produiteà cause des dysfonctionnements observés au niveau de la chaîne du mécanisme habituel de paiement. Selon lui, les ordres de virements avaient été donnés depuis mai et juin 2015,mais certains cadres n’auraient pas rempli leurs devoirs. Ce dernier promet donc de les sanctionner.
Tout est bien qui finit bien, dirait-on, car les insuffisances matérielles ont été corrigées et la dette malienne épongée. C’est à juste titre que Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, a octroyé à nouveau le droit de vote au Mali. Mais cette situation qui a fait des vagues dans le pays n’a véritablement laissé personne indifférent. D’aucuns auraient vu en celà, une rupture de ban annoncée entre le pays et l’ONU, surtout après la sortie fracassante du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop qui avait demandé qu’un plan de retrait de la Mission des Nations Unies de soutien au Mali (Minusma) soit vite élaboré.
En outre, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK et ses collaborateurs ont lancé un ultimatum aux troupes onusiennes stationnées à Bamako pour qu’elles quittent leur quartier général del’hôtel Laico Amitié au plus tard le 31 mars prochain, délai de rigueur. Ces deux faits cumulés pourraient expliquer le courroux de l’institution new-yorkaise et de son Secrétaire général qui aurait ainsi décidé de punir le Mali.
Source: Afrique sur 7