Inculpé pour homicide, enlèvement, séquestration, coups et blessures volontaires, actes de terrorisme, détention illégale et usage d’armes et de munitions de guerre, de complicité d’assassinat, l’ancien leader estudiantin, Oumar Mariko jouit toujours de sa liberté. Pis !
Il poursuit allègrement ses dérives et accusations gravissimes. A la faveur de la célébration du 2ème anniversaire du coup d’Etat, il déclarait que le ministre Soumeylou Boubèye Maïga a l’intention d’assassiner Amadou Haya Sanogo et Soïba Diarra et… Tenez : vingt-quatre heures plus tard, les avocats des détenus en question déclaraient qu’une vipère a été retrouvée dans la maison servant de cellule à Amadou Haya Sanogo à Sélingué. Et si… Poursuivant son lynchage tous azimuts, il assimila IBK à un « traitre»… lui, qui auparavant, a discrètement rencontré les sécessionnistes du Nord sans s’en référer, ou du moins, informer la
moindre autorité. Selon toute évidence, Oumar Mariko posséderait des arguments pour sa défense. Autrement, nul autre que lui serait aujourd’hui interpellé sans ménagement. Ibk a alors raison : plus d’impunité dans ce pays.
Batomah Sissoko
Sphinx
