La journée du dimanche 10 mai a été marquée par deux libérations des otages dans le cercle de Niafunké. Selon des sources locales, le Maire de Koumaïra Amadou Oumar alias Kalossi codétenu de Soumayla Cissé a été libéré par ses ravisseurs. La même source ajoute que l’ex otage a été escorté jusqu’à son domicile par ses ravisseurs.
Selon le maire de Koumaira libéré, le chef de file de l’opposition va bien et qu’il y’a un grand espoir qu’il sera libéré avant la fin du mois de Ramadan.
Dans la même zone, le chef de village de Konkobougou dans la commune de Ngorkou, cercle de Niafunke Hamadoun Issiaka Boré a été libéré aussi le dimanche dernier. Son arrestation intervient au même moment que les autres. Selon une source locale, M. Boré a recouvert la liberté et se trouve actuellement dans son village.
En effet, ces deux libérations intervenues, dimanche dernier, donnent l’espoir pour ce qui est du cas de l’honorable Soumaïla Cissé où sa famille et ses partisans commencent à s’impatienter.
Enlevé dans le cercle de Niafunké, le 25 mars dernier, Soumaila Cissé avec ses compagnons était en campagne électorale pour la législative du 29 mars. Sa délégation après avoir quitté Saraféré se rendant à Koumaïra, dans le cadre de la campagne électorale n’arrivera pas.
Rappelons que depuis le 2 avril, cinq des compagnons de l’honorable Soumaïla Cissé détenus par leurs ravisseurs avaient été libérés. Le jour suivant, trois autres ont également regagné Niafunké. Soit plus de 46 jours de détention, la libération de l’honorable Soumaïla Cissé est attendue.
A cet effet, sur instruction du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, le gouvernement avait procédé à la mise en place d’une Cellule de Crise pour la libération de l’honorable Soumaila CISSE et de ses compagnons, présidée par Monsieur Ousmane Issoufi MAIGA, ancien Premier ministre. La principale mission assignée à la cellule de crise : d’assurer la coordination de l’ensemble des actions en vue de la libération du Chef de file de l’opposition politique et de ses compagnons.
Ousmane Morba
Source: L’Observatoire