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Organiser toutes les élections au Mali et éviter le CHAOS intégral en renforçant la sécurité par un front uni proactif basé sur un système d’intelligence collective et la coopération efficace entre les forces en présence

Lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre des droits de l’Homme et de la réforme de l’état, au Ministre de la décentralisation, au Ministre de l’administration territoriale, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …), au G5 Sahel et aux médias.

ANASSER AG RHISSA docteur expert tic informatique telecom

D’une insécurité croissante à l’insécurité généralisée, le Mali risque d’aboutir à une situation chaotique intégrale empêchant toutes les élections de proximité (locales, régionales, communales partielles, du district de Bamako), l’élection présidentielle 2018 et les élections législatives en 2018, de se dérouler normalement.

Afin d’éviter cette situation extrême, il convient que tous les Maliens ainsi que les partenaires du Mali puissent :

– s’unir autour du Mali en mettant l’intérêt général et le bien-être des Maliens en avant, en particulier en organisant dans un délai raisonnable (au plus en février 2018 pour les élections de proximité : locales, régionales, communales partielles et du district de Bamako) et en faisant tout pour organiser en 2018, sans report, les élections présidentielle et législative,

– contribuer TOUS/TOUTES à la sécurité du pays, de façon coordonnée, à travers un système d’intelligence collective, en plaçant les citoyens au cœur du système de sécurité nationale interconnecté aux systèmes de sécurité locaux, régionaux et internationaux des partenaires du Mali,

– contribuer TOUS/TOUTES au développement du Mali en se basant sur la régionalisation axée sur la libre administration des régions et communes dans un Mali Un et Indivisible sans fédération ni confédération ni indépendance d’aucune partie du Mali.

Comment y arriver ?

Vous trouverez ci-dessous, les éléments suivants :

– Ne pas oublier l’inclusivité des citoyens et de la société civile

– Les Appels lancés par Dr Anasser Ag Rhissa pour que les notabilités de Bamako et des religieux Maliens assurent la médiation entre les acteurs

– Comportements de la communauté internationale – Que doit-elle  faire ?

– Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité, le Terrorisme et le Trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

– Organisation des élections de proximité et de l’élection présidentielle en 2018

– Conclusion

  1. Ne pas oublier l’inclusivité des citoyens et de la société civile

La paix ne sera définitive qu’en : (1) prenant en compte la charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale issue de la conférence d’entente nationale, (2) faisant disparaître les injustices à travers, entre autres, l’inclusivité (des citoyens pas seulement des groupes armés et d’autodéfense) et sans oublier (3) la mise en œuvre du quartet : sécurité, justice, développement et paix.

Par exemple, concernant l’inclusivité dans l’accord de paix, une nouvelle coordination a été crée, c’est la CME (Coordination des mouvements de l’Entente). Elle comprend des mouvements armés (CPA, CJA, MPSA, MPA, …) ou d’autodéfense (MSA, …) MAIS  pas des citoyens de la société civile ou leurs associations.

Certains citoyens pensent ces mouvements armés ou d’autodéfense ne les représentent pas ou pas assez.

  1. Les Appels lancés par Dr Anasser Ag Rhissa pour que les notabilités de Bamako et des religieux Maliens assurent la médiation entre les acteurs

Comme pour les Appels que j’ai lancés, lors des débats sur africable et sur Energy TV,  pour que les notabilités de Bamako et des religieux Maliens assurent la médiation entre les camps du OUI et du NON au référendum sur la révision de la constitution, je relance un appel aux notabilités de Bamako et aux religieux pour revoir le Président de la République, l’opposition, la CMP mais aussi pour l’extension à d’autres notabilités des autres régions du Mali, la société civile, toutes les forces vives (partis politiques, députés, représentants des régions et communes du Mali, des Maliens établis à l’extérieur, …) et les partenaires, afin d’organiser un forum inclusif de toutes les forces vives Maliennes :

(1) pour aplanir les divergences sur les élections et de converger, de façon consensuelle, vers la nécessité d’éviter le CHAOS intégral en optimisant la sécurité à travers LE FRONT SECURITAIRE UNI PROACTIF (voir au point 4) et

(2) pour organiser toutes les élections au Mali.

  1. Comportements de la communauté internationale – Que doit-elle faire ?

Un nombre croissant de Maliens accusent la communauté internationale, en particulier la Minusma et Barkhane, de ne pas être à équidistance des parties prenantes à l’accord de paix (elle est complaisante de la CMA, disent-ils) et de ne pas jouer convenablement leurs rôles.

Certains les pointent du doigt en disant qu’elle aide la CMA.

L’incompréhension entre la communauté internationale et le Mali s’est amplifiée ces derniers moments à cause :

– de la polémique qui s’est enflée concernant la bavure commise par Barkhane sur les onze soldats Maliens otages des djihadistes de la coalition dirigée par Iyad Ag Galy.

– de l’intervention du chef de la Minusma devant l’assemblée nationale, qui a révélé, entre autres, que la Minusma n’intervient pas au Mali contre le terrorisme et qui s’est posé la question de l’utilité des autorités intérimaires et sur le comportement des parties prenantes et leur engagement pour la mise en œuvre de l’accord de paix.

C’est dommage que la France ait fait unilatéralement (manque de communication avec les partenaires dont les forces armées maliennes) l’opération ayant occasionné cette bavure et ne se focalise que sur le fait que le camp bombardé était un camp de djihadistes sans exhiber publiquement des preuves que les onze Militaires Maliens otages des djihadistes n’aient pas été tués par ce bombardement sachant qu’ils étaient détenus par ces djihadistes (ces onze Militaires Maliens  otages de ces djihadistes avaient lancé un appel pour leur libération quelques jours auparavant au Président IBK).

En effet, si la bavure n’était pas confirmée (ou n’a pas eu lieu) comme le stipule la France, à travers le système de renseignement militaire détenu par Barkhane et la MINUSMA, il était/est possible de montrer qu’au moment où le camp terroriste a été bombardé, les militaires Maliens otages des djihadistes étaient sains et sauf dans un autre camp des (mêmes) terroristes OU BIEN sains et sauf à un endroit différent de l‘endroit bombardé dans le même camp de ces djihadistes.

Ainsi, les forces, Barkhane et la Minusma,  devaient exhiber PUBLIQUEMENT des preuves concrètes confirmant OU infirmant la bavure. Ce qui aurait amélioré la confiance entre elles et les Maliens car une erreur pouvait générée une telle bavure.

Pour la paix et la sécurité au Mali et pour renforcer la confiance et la communication entre la France et les Maliens, en particulier entre Barkhane et les forces armées maliennes, il n’est toujours pas tard pour exhiber publiquement ces preuves concrètes confirmant OU infirmant cette bavure.

La communauté internationale, représentée par la MINUSMA,  doit assumer ses rôles en tant que garante de l’accord de paix en agissant, en pilotant l’accord de paix à travers une communication établie de façon participative et une coordination harmonieuse des parties prenantes Maliennes et des forces partenaires (G5 Sahel, Barkhane, …) et en sanctionnant immédiatement les parties prenantes Maliennes qui NE RESPECTENT PAS L’ACCORD DE PAIX en liaison avec le conseil de sécurité de l’ONU par  l’application de la résolution 2364 de l’ONU.

Elle doit sommer, au risque de sanctions, les parties prenantes Maliennes à respecter constamment le cessez-le-feu et l’accord de paix.

  1. Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité, le Terrorisme et le Trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

L’insécurité généralisée nous empêchera d’organiser les élections et engendrera un CHAOS intégral si on ne démarre pas, de façon urgente et efficace, un FRONT sécuritaire UNI PROACTIF (d’où anticipation avant l’occurrence d’un problème donné)  contre cette dernière et contre le terrorisme en mettant les citoyens au cœur de ce dispositif.

Ce qui apportera de l’efficacité, à travers le renseignement vérifié et sécurisé, à cette réplique (ce front sécuritaire uni proactif) à la guerre asymétrique que mènent les terroristes et les djihadistes.

Ainsi, la sécurité sera renforcée partout au Mali avec une collaboration étroite avec les citoyens et entre les forces de défense et sécurité du Mali, Barkhane, la Minusma et la force conjointe du G5 Sahel.

Pour minimiser, voire éradiquer, cette insécurité, nous devons nous appuyer sur le renseignement et la coopération étroite entre toutes ces forces.

Si on reporte les élections à cause de cette insécurité, cela veut dire qu’on fuit TOUS/TOUTES nos responsabilités et qu’on appelle, implicitement, les terroristes à venir nous tuer tous/toutes et/ou à nous prendre en otage et/ou à occuper notre pays en étant passifs en face d’eux.

La seule réplique valable et durable pour éviter ce CHAOS intégral, c’est d’organiser nos élections en les entourant d’une sécurité optimale, le plus tôt possible, en impliquant toutes les forces vives Maliennes, indépendamment des bords politiques, pour permettre la poursuite de la mise en œuvre, stricte et sans complaisance, de notre accord de paix afin de garantir la paix, la sécurité et le développement durable résilient pour tous.

Nous n’allons pas attendre d’avoir un pays le plus sécurisé du monde pour vaquer à nos occupations et pour organiser nos élections.

Il nous faut juste un Front sécuritaire uni proactif contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et l’insécurité.

Aidées par les lois d’orientation et programmation militaire et de sécurité, les réponses aux aspects sécuritaires/défense permettront d’avoir des forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées, formées et professionnelles, à même de défendre le pays et les populations et de lutter, efficacement, contre le terrorisme, le trafic de toute sorte (trafic de drogue, trafic des humains, …), l’insécurité et la criminalité transfrontalière.

Elles travailleront en étroite coopération avec les populations, les pays voisins, Barkhane, Minusma et les partenaires au niveau international pour une réponse efficace et proactive contre le terrorisme.

Les forces conjointes, telle que celle du G5 Sahel, travailleront en symbiose et en étroite synchronisation et communication avec les forces nationales.

Ces dernières, cas des forces de défense et sécurité du Mali, s’occuperont de la défense et sécurité du pays, de ses collectivités territoriales, des personnes et des biens aux niveaux national, régional (sous-régional) et local.

Quant aux forces conjointes, elles doivent principalement gérer les frontières respectives.

Des contrats, avec partage des responsabilités et synchronisations et communications idoines, doivent être définis pour ce faire afin d’éviter d’éventuels problèmes (contradictions entre membres, trahison, travail partiel ou inachevé, …).

Le front sécuritaire uni proactif formé par les défenseurs de la paix, les parties prenantes Maliennes, les partenaires de la médiation internationale et d’autres partenaires œuvrant pour la paix dont ceux participant aux forces conjointes, aidé par les populations, luttera efficacement et proactivement, entre autres, contre le terrorisme, le trafic de drogue, la criminalité transfrontalière et l’insécurité, en s’aidant d’un système d’intelligence stratégique de renseignement national interconnecté avec les niveaux sous-régional, régional et international.

AVEC UNE SÉCURITÉ LA PLUS OPTIMALE POSSIBLE, A TRAVERS CE FRONT SECURITAIRE UNI PROACTIF A FORMER (VOIR CI-DESSOUS SA MATERIALISATION) POUR LE BONHEUR DES MALIENS, ORGANISONS TOUTES NOS ELECTIONS LA OU NOUS VIVONS, PARTOUT AU MALI ET DANS LES ZONES OU VIVENT NOS REFUGIES S’ILS N’ARRIVENT PAS A REVENIR D’ICI LA.

Ce qu’il faut pour matérialiser et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

Pour l’instant, la sécurisation n’est pas optimale, il faut matérialiser, rendre opérationnel et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre ainsi que la sécurisation du MOC (Mécanisme  Opérationnel de Coordination) et le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).

MOC/DDR ET SYSTEME SECURITAIRE OPTIMAL POUR LE MALI

La communauté internationale doit contribuer à la paix au Mali en aidant à isoler clairement les terroristes et les Djihadistes et à créer les conditions pour une sécurité optimale au Mali.
Si certains pensent que certains éléments des mouvements armés et d’autodéfense sont terroristes et/ou djihadistes, pourquoi ne pas les identifier clairement et les isoler.

Vous savez, l’identification sérieuse et précise des terroristes et des Djihadistes est importante. Les mouvements armés doivent s’engager dans ce sens, de même que tous les acteurs y compris la communauté internationale (MINUSMA, BARKHANE, G5 SAHEL, …) ET les populations du Mali en collaborant sérieusement avec les forces de défense et sécurité Maliennes et nos partenaires.

Il  faut identifier les membres des mouvements armés et d’autodéfense qui feront partie du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion)  et s’assurer qu’ils ne sont pas terroristes et/ou djihadistes.

Une telle opération avait-elle été faite sérieusement pour le MOC de GAO ?

LA SECURITE OPTIMALE DANS LES REGIONS DU NORD DU MALI PASSE, DANS UN PREMIER TEMPS, PAR CELLE DU MOC PARTOUT OU IL SERA IMPLANTE. ELLE SE GENERALISERA AUX ZONES ET A TOUTES LES REGIONS CRITIQUES, TELLES QUE CELLES DU CENTRE DU MALI.

Sachant que chaque MOC doit sécuriser la ville et la région où il est implanté, alors, on doit garantir sa propre sécurité. Il faut, donc, conjuguer la sécurité à l’intérieur du site abritant le MOC par l’identification précise et sérieuse des participants au MOC MAIS aussi par la sécurisation de l’entrée du site MOC lui-même ET celle autour du site du MOC et de la patrouille mixte du MOC quand elle est ou elle sera en activité.

SECURISATION D’UN SITE MOC/DDR ET DE LA PATROUILLE MIXTE EN ACTIVITE

Comme je l’ai rappelé lors d’un débat sur Africable en Août 2017 auquel j’ai participé en tant qu’un des débatteurs, pour une sécurité optimale, il faut trois colonnes sécuritaires, autour de chaque MOC, appuyées chacune par des supports aériens et un système de renseignements commun : 
– La première est constituée d’éléments des forces de défense et sécurité Maliennes, qui doivent être appuyées par la force G5 Sahel,
– La deuxième est constituée par des éléments de la Minusma, ET
– La troisième par des éléments de Barkhane.

LE MOC DOIT AUSSI DISPOSER DU MEME SYSTEME DE RENSEIGNEMENTS COMMUN A CES TROIS COLONNES SECURITAIRES.

Le MOC et ces colonnes sécuritaires garantissent une zone démilitarisée où la sécurité est optimale.
Une telle zone démilitarisée est utilisée dans tous les systèmes où on souhaite garantir une sécurité optimale, cas des réseaux militaires ou du réseau internet ou des réseaux sécurisés des grandes entreprises ou de multinationales.


Si on veut garantir une sécurité optimale, il faut y mettre les moyens et les ressources idoines.

La confiance entre les acteurs doit être aussi garantie.


La garantie de l’efficacité de nos sites MOC ET de l’attractivité du MOC et celle du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) passent par cette sécurisation ET cette confiance entre les acteurs.
Ne négligeons pas ces préalables sécuritaires avant de lancer les différents sites MOC et DDR mais aussi le renforcement des autorités intérimaires.

 

EVITONS LES HECATOMBES
CONCERNANT LE MOC DE GAO, LES PREALABLES SECURITAIRES, VUS PLUS HAUT, AVAIENT-ILS ETE RESPECTES AVANT LE 18 JANVIER 2017 ?
Lors du séminaire sur le MOC, les autorités intérimaires et le DDR que j’avais animé, à GAO, du 12 au 15 aout 2016, j’ai insisté sur ces éléments sécuritaires et j’ai précisé qu’une négligence de ces éléments pourrait engendrer une catastrophe.
De même en 2012, à travers une contribution sur internet, j’avais alerté, pour contrecarrer la guerre asymétrique que mènent les terroristes et les Djihadistes, sur l’intérêt d’un système de renseignements (à base d’intelligence stratégique), axé sur les citoyens pour une identification sérieuse et précise des terroristes et des Djihadistes, au risque de générer une hécatombe (comme ça été le cas au MOC de GAO) et des dégâts collatéraux.
Pour supporter efficacement le système (architecture) sécuritaire, vu plus haut, une nouvelle organisation globale, axée sur une synchronisation intelligente entre les trois entités, MINUSMA, BARKHANE et les forces de défense et sécurité du Mali) doit être mise sur pieds. Elle doit être appuyée par la force G5 Sahel.

Avec la participation et l’implication de TOUS/TOUTES, à travers ce front sécuritaire uni proactif, pour éviter le CHAOS intégral et pour une mise en œuvre de l’accord de paix, inclusive, stricte, franche et sans complaisance, en particulier, à travers la mise en place sérieuse du MOC, des autorités intérimaires et du DDR, ET aidés par un système sécuritaire efficace et nos partenaires en s’appuyant sur un système de renseignements mutualisé, aux niveaux local, régional, national et international, nous viendrons au bout de l’insécurité, du terrorisme, du trafic de tout genre et de la crise Malienne.

  1. Organisation des élections de proximité et de l’élection présidentielle en 2018

Certains pensent, à juste titre, que si les conditions sécuritaires actuelles continuent, nous n’allons pas organiser, sans report, les élections de proximité (locales, régionales, communales partielles, du district de Bamako), l’élection présidentielle 2018 et les élections législatives en 2018.

Nous pouvons reporter de un à deux mois les élections de proximité (locales, régionales, communales partielles, du district de Bamako) sans incidence majeure.

Si tous les acteurs, en particulier l’opposition, la majorité et la société civile Maliennes, souhaitent tous l’organisation de ces élections de proximité et des élections présidentielle et législative de 2018, nous y arriverons à travers ce front sécuritaire uni proactif.

Ce qui nous permettra d’organiser ces élections en se basant sur la constitution de 1992 comme on l’avait fait pour les élections communales 2016 en prenant en compte le code antérieur des collectivités territoriales. Ces élections communales ne nous ont pas empêchées de modifier le code des collectivités territoriales.

  1. Conclusion

A travers l’accord de paix, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peuhle ou autre.


L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.


L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.


D’après l’accord de paix, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).
C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.
Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut ou dailleurs. C’est pourquoi, il convient de saluer la mission de bons offices conduite par Mahmoud Dicko.
Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.


Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et réapprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.
Appliquons l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre en améliorant son inclusivité (EN DONNANT UNE PART IMPORTANTE AUX CITOYENS PAS SEULEMENT AUX MOUVEMENTS ARMES ET D’AUTODEFENSE), en particulier à travers  la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.
D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”
J’avais écrit le 21 SEPTEMBRE 2015, en 2016 et en 2017, des lettres ouvertes en ligne, adressées au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

 

Concernant cet accord, comme disent ses défenseurs dont moi-même, le meilleur est à venir MAIS il dépendra de son inclusivité et de notre implication, à TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, dans la mise en œuvre et dans le suivi de cet accord pour le respect des intérêts des Maliens.
Alors, ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.


Des intérêts cachés pourront empêcher l’accord de Bamako de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.


Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés seront débusqués, ainsi que ceux qui sont derrière.

Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.

Agissons pour impulser ce front sécuritaire uni proactif au Mali afin d’organiser efficacement les élections de proximité (locales, régionales, communales partielles, du district de Bamako) et les élections présidentielle et législative de 2018 et évitera d’aboutir à un CHAOS qui paralysera intégralement le Mali.

  1. Contact

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

Président de l’ONG TILWAT International

E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (00223) 95 58 48 97

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