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Opposition malienne : de l’immaturité à l’égoïsme ?

Dans tous les pays démocratiques du monde entier, lorsque le péril est imminent et la survie de la Nation est en jeu, se forme alors une véritable union nationale des acteurs de la scène politique et des forces vives  pour sauver ce qui peut l’être. Tel n’est pas le cas dans notre pays avec des opposants qui n’attendent seulement qu’il y ait de petits pépins pour vociférer sur tous les toits. Crier au scandale pour ne rien proposer afin d’arranger la situation ou jeter de l’huile sur le feu, tel est leur leitmotiv !

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En effet, au Mali, la crise socio-politique et institutionnelle de 2012 a démontré combien il est difficile pour les acteurs de la scène politique et les forces vives de la Nation de parler de la même voix. Tous ont vu venir la crise, mais au lieu d’aller à l’unisson pour contrer le mal ou apporter le soutien qu’il fallait à l’armée républicaine pour qu’elle accomplisse sa mission régalienne, chacun  a décidé de se ranger dans son coin, de laisser la situation pourrir, pour en profiter par la suite.

Une situation qui a facilité la prise des régions nord du pays par les bandits armés du Mnla et leurs acolytes  jihadistes et narcotrafiquants. Aujourd’hui, alors que le pays est engagé dans des pourparlers en terre algérienne pour trouver une issue heureuse à cette crise sécuritaire qui n’a que trop duré, les partis politiques de l’opposition s’adonnent des critiques sans pourtant proposer véritablement de solutions.

Plus grave, durant ces pourparlers, elle n’a jamais fait l’unanimité autour du gouvernement. Comme pour signaler à ces bandits du Mnla qu’elle sait faire la part des choses. Mais malheureusement, cette opposition semble avoir d’autres idées que de s’associer avec le pouvoir en place pour sauver la Mali du naufrage.

Le comble, c’est que depuis le début des pourparlers inter-maliens d’Alger, l’opposition a toujours clamé la tenue d’une Assisse nationale pour dégager une vision commune à travers une feuille de route à suivre dans les négociations avec les narco-jihadistes. Et dès que ces préoccupations ont été prises en compte par le gouvernement pour une table-ronde, cette opposition a décidé de brillé par son absence. Arguant qu’elle n’a pas apprécié la méthode choisie par le gouvernement pour l’organisation de cette table-ronde.

Pour Soumaïla Cissé et alliés, ils n’ont pas été associé à l’élaboration des termes de références des assisses. Raison valable pour bouder ces assisses combien importantes pour l’avenir de notre pays ? Certainement, non.

Le Professeur Dioncounda Traoré, aimait, alors qu’il dirigeait la transition, demandé «à toutes les filles et à tous les fils du de notre pays de taire leurs divergences et de se retrouver autour de l’essentiel, c’est-à-dire le Mali». Ou encore qu’«aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de parler du Mali et de faire entendre la voix de notre cher Maliba».

Malheureusement, les partis politiques ne semblent pas avoir bien compris ces notes de sagesses du l’ex-président de la transition Dioncounda Traoré. Ils  se sont plutôt cramponnés à étaler les dérives du pouvoir en place, plutôt qu’à participer au processus du retour définitif de la paix. Surtout qu’un de ces opposants au régime est réputé être un spécialiste du tintamarre pour avoir de la soupe.

Pachi TRAORE

Source: L’oeil du Mali

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