L’édition 2023 a été organisée par le département du Développement rural et des organisations professionnelles de la filière bétail viande. L’opération qui vient d’être lancée se déroule du 12 au 21 avril 2023 à Bamako et dans les capitales régionales. Elle vise à mettre sur le marché près de 3200 têtes dont 1770 dans le district de Bamako, 470 pour la région de Kayes ,270 pour Sikasso, 220 pour la région de Ségou et 260 pour la région de Mopti. Dans le district de Bamako, les fourchettes de prix varient entre 200.000 et 350.000 F CFA. Pour sa part, le ministre du Développement rural annonce avoir magnifié cette opération de vente promotionnelle des bovins sur l’impulsion du Président de la transition, le colonel Assimi Goïta et du PM Choguel Kokalla Maïga. Via cette 15ème édition, il s’agit de faire en sorte que chaque malien puisse avoir de la viande, le jour de la fête du Ramadan. Mais de faciliter l’écoulement du bétail des éleveurs et agro éleveurs afin de leur garantir un revenu sûr et sécurisé, indique-t-on. Cette opération à portée économique sociale pour les communautés rurales et urbaines est, estime-t-on, fondée sur la solidarité et l’entraide qui sont les valeurs cardinales de notre société. Dans son intervention, le ministre Modibo Keita a rappelé que l’organisation de cette vente promotionnelle traduit l’engagement du gouvernement à fédérer les ressources et les énergies afin de promouvoir les filières de production animale. Mais aussi de répondre aux besoins de consommation de la population en matière de bétail sur les marchés courant ce mois de ramadan, va-t-il ajouter. Puis d’expliquer que le secteur de l’élevage occupe une place importante dans le pays. Le ministre Keïta s’est, à cet effet, réjoui du fait que le secteur contribue à hauteur de 19% du PIB. Au moins 20% de la population y tirent essentiellement leurs revenus, a-t-il rappelé. Le secteur est le 3ème pourvoyeur des recettes d’exportation après l’or et le coton, indique-t-on. Modibo Keïta a néanmoins déploré la productivité des troupeaux qui reste faible.
Aminata Diabaté, stagiaire
Source : LE PAYS- Mali