PARIS (Reuters) – Les forces armées françaises ont mené mercredi soir une attaque contre un groupe armé djihadiste au Mali, tuant au moins six de ses membres, a annoncé jeudi le porte-parole de l’état-major des armées.
Le raid, qui a entraîné une frappe aérienne, est intervenu dans le cadre d’une opération conjointe de Barkhane avec les forces armées maliennes et burkinabées actuellement en cours dans la zone des “Trois frontières” (Mali-Niger-Burkina Faso) à l’ouest du Liptako, à environ 150 km au sud de Gao.
“Dans la soirée du 19 décembre, un groupe de huit motos avait été détecté au Niger” puis suivi par drone, a précisé le colonel Patrik Steiger.
Les djihadistes, ainsi identifiés, ont franchi la frontière du Mali.
Barkhane a ensuite mené une frappe aérienne “avec l’intervention de commandos qui ont saisi la position de ce groupe terroriste”. Selon un bilan provisoire, six membres du groupe “ont été mis hors de combat et cinq motos ont été détruites”.
Emmanuel Macron se rend samedi au Tchad pour y rencontrer les forces françaises et pousser les feux de la force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) dont la France espère à long terme qu’elle pourra prendre le relais de Barkhane.
Sophie Louet, édité par Yves Clarisse
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