Hier, en fin d’après-midi, le Real Madrid envoyait un communiqué qui expliquait que Julen Lopetegui allait prendre la suite de Zinedine Zidane en signant un bail de trois années avec les Merengues. Mais toutefois, cette nouvelle n’a pas forcément été bien reçue du côté de la fédération espagnole et de son président, Luis Rubiales, qui songeait ce matin à virer l’ancien entraîneur du FC Porto la veille de la rencontre d’ouverture du Mondial entre la Russie et l’Arabie Saoudite.
Ce mercredi matin, une conférence de presse de l’entraîneur espagnol et du président de la fédération devait se tenir à 10h30 à Krasnodar, lieu choisi pour camp de base pour Ramos, Piqué et leurs coéquipiers. Toutefois, cet évènement avait été repoussé d’une petite heure, laissant craindre d’ultimes discussions entre les deux parties. Seulement voilà, à deux jours de l’entrée en lice de l’Espagne dans cette Coupe du Monde contre le Portugal, la Roja n’a plus de sélectionneur.
Le nom du remplaçant n’a pas été annoncé encore
« Nous nous sommes vus obligés de nous défaire du sélectionneur national. On lui souhaite le meilleur pour l’avenir. La négociation a eu lieu sans que la Fédération en soit informée. Juste 5 minutes avant le communiqué officiel », a lancé le président de la Fédération Luis Rubiales lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce matin. Le nom de son remplaçant n’a pas été annoncé encore.
Le message est clair : les intérêts de la Fédération passent avant tout. L’Espagne ne démarre pas son Mondial de la meilleure des manières… D’autant plus que selon les informations publiées par Marca plus tôt dans la matinée, le vestiaire espagnol soutenait son sélectionneur et souhaitait qu’il soit conservé. Reste donc à voir comment vont réagir les tauliers du vestiaire de la Roja à cette annonce.