C’était dans la salle de réunion de l’Office du Niger, zone de Niono, ce jour 18 février 2021. Il a été question d’informations sur le dégrèvement spécial initié par l’Office du Niger cette année eu égard aux désagréments subis par les exploitants de certaines zones de production liés en grande partie à l’insécurité grandissante dans ces dites zones. La situation de recouvrement de la redevance Eau de cette année a été aussi l’objet d’échanges. Au total, plus de 5 mille hectares ont été exemptés de payement de la redevance eau pour un montant de plus de 300 millions de francs CFA, une initiative patriotique du PDG de l’Office du Niger, Abdoul Karim Konaté dit Empé en commun accord avec le département de tutelle.
Une grande première en zone office du Niger : un dégrèvement spécial de plus de 5.000 hectares équivalant à plus de 300 millions de francs CFA répartis entre quatre zones de production : Kourimari, Molodo, Niono et N’debougou. Donc L’Office du Niger renonce à la redevance Eau de plus 8.000 ménages touchés, des exploitants n’ayant pas pu récolter pour diverses raisons.
Ce dégrèvement spécial intervient en sus du dégrèvement normal qui cette année, a concerné 3.221 hectares. Cette année, vu la forte pluviométrie ayant occasionné un faible rendement, le nombre d’hectares dégrevés a augmenté.
Selon un responsable de la zone de Niono, le dégrèvement est une mesure de gérance de l’office du Niger qui lui permet d’exempter de la redevance eau tout producteur qui voit sa récolte impactée par certains aléas, qui ne sont pas de sa responsabilité après avoir fait tout ce qui lui incombe. En ce moment l’Office peut laisser tomber la redevance eau. Ce dégrèvement a été fait à temps, un premier qui a porté sur 3221 hectares pour cause d’inondations, manque d’eau appelé dégrèvement normal et le second pour cause d’insécurités grandissantes et la prise de la zone de Farabougou ; pour ce cas un dégrèvement spécial de 2040 a été accordé par le PDG, pour soutenir les habitants et les producteurs. Le village de Farabougou lui seul, a bénéficié de plus de 500 hectares dégrevés. Au total, plus de huit mille exploitations familiales soulagées par la direction de l’Office du Niger. Un ouf de soulagement pour les paysans.
« Chose que je n’ai jamais vu depuis, que j’ai commencé l’agriculture » s’exclame Abdoulaye Daou, président des producteurs de la Zone office du Niger.
Une initiative saluée par les paysans à sa juste valeur qui ont chaleureusement remercié le PDG du géant agricole, Abdoul Karim Konaté dit Empé. Tout en saluant les autorités de la transition pour cette décision salutaire, ils ont par ailleurs demandé aux autorités de renforcer la sécurité dans la zone pour permettre aux paysans de vaquer à leur occupation pour l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.
« Il s’agissait pour l’Office du Niger de concrétiser une recommandation forte du Forum pour la paix et la réconciliation nationale tenu à Niono courant mois de novembre 2020. Au cours de ce forum, il a été demandé à toutes les structures de tout mettre en œuvre pour soulager les exploitants agricoles. Ces exploitants sont frappés durement par l’insécurité. Comme vous le savez certains n’ont même pas pu récolter. D’autres même ont perdu la vie. D’où ce dégrèvement spécial. Ce n’est pas tout, au niveau de notre département de tutelle des actions sont en cours pour venir encore soulager les exploitants agricoles. » Aindiquéle patron de l’Office du Niger au micro de nos confrères de Bozola.
La rencontre s’est parachevée par une remise symbolique d’équipements agricoles à des exploitants de la zone de Molodo. Un projet financé par le projet Molodo nord.
C’est avec satisfecit qu’un élu local de la zone de Kourimari salue ce geste insigne du PDG de l’Office du Niger Abdel Karim Konaté dit EMPÉ et de toute son équipe à l’endroit du monde rural de l’Office du Niger.
Les responsables de l’Office du Niger, viennent une fois de plus, de soulager le monde rural qui en réalité a souffert le martyr cette année à cause de l’insécurité et de la forte pluviométrie.
Rassemblés par A.B.D, Source : CCOM-ON
Source: Journal Enquêteur