Le Groupe d’observation et d’analyse du processus électoral (Goape) a été officiellement présenté à la presse. C’était le jeudi soir à l’hôtel Onomo de Bamako. Le représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer, partenaire du Goape, a pris part à cette cérémonie de présentation. Il était aux côtés des chercheurs Naffet Keita et Ambroise Dakouo, en présence de nombreuses hautes personnalités.
Composé d’une dizaine d’experts, de praticiens et d’universitaires, le Groupe d’observation et d’analyse du processus électoral est une groupe pluridisciplinaire. Aux dires du chercheur, Ambroise Dakouo, rapporteur général du Goape, son organisme est différent des autres missions d’observation. «C’est un mécanisme scientifique, basé sur l’analyse factuelle, sans parti pris », a indiqué Dakouo. La démarche méthodologique du Goape consiste à «identifier une problématique donnée à partir d’un angle original dont l’intérêt peut être manifeste pour la description du processus électoral au Mali».
Le Goape est issu d’une réunion d’experts du 10 au 11 avril 2018. L’atelier visait à mettre en exergue la plue-value liée à une démarche innovante pour l’observation du processus électoral, afin d’informer des transformations en lien avec la démocratisation dans le pays. Selon les conférenciers, leurs analyses doivent aboutir à des publications. A la fin du processus électoral, affirme les observateurs, un rapport sera rendu public. Ce sera en septembre prochain.
Avec sa méthode de recherche empirique, le Groupe d’observation et d’analyse du processus électoral délimite son champ d’investigation à 9 thématiques. Il s’agit entre autres : du contexte sociopolitique, institutionnel et sécuritaire du processus électoral; de la dynamique du cadre juridique; la dynamique des OGE; la dynamique des partis politiques et mouvements associés; l’activité électorale et la dynamique du vote; les dynamiques des médias et des réseaux sociaux.
Gaoussou Kanté
La rédaction