Une avancée notable se profile dans la mise en œuvre du projet continental de l’Alliance Smart Africa, le « Réseau africain unique », dont la première étape sera réalisée en Afrique de l’Ouest. D’ici la fin de l’année, le Mali, la Sierra Leone et la Guinée seront interconnectés afin de réduire drastiquement les coûts de communication. D’ici 2021, ce peloton sera rejoint par la Guinée Bissau, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Liberia. Une étape fondamentale vers l’accès au haut débit abordable et l’interconnexion des seize pays de la sous-région, avant que cette dynamique ne soit étendue à l’Afrique de l’Est.
En mai dernier, à Kigali, Transform Africa Summit a été l’occasion de sceller de nouveaux engagements de nature à préciser la perspective du Réseau africain unique. Associés pour faciliter la mise en place d’un puissant réseau d’infrastructure de connectivité multi-pays, Tata Communications et Africa Development Solutions (ADS Group) ont à cette occasion animé un atelier sur la façon de faire de l’Afrique un marché numérique intégré. Les études préliminaires achevées, les partenaires prévoient de mettre en place l’infrastructure requise.
Ce projet d’interconnectivité, dont la Guinée est le coordinateur auprès de Smart Africa, ambitionne aussi de maintenir le trafic de communication des pays africains au sein du continent afin d’améliorer la qualité, l’efficacité et la rentabilité des services de communication en gardant en Afrique les revenus générés par les appels locaux et les coûts liés au roaming.
Source: L’Aube