En Algérie, les mouvements du nord du Mali et les autorités de Bamako se sont assis ensemble autour de la table des négociations, hier, samedi 22 novembre. Des négociations en vue d’un accord de paix, effectuées en présence des membres de la médiation internationale. Et si les participants se disent satisfaits de cette première journée de discussions, il reste encore des blocages importants.
Les mouvements armés du nord du Mali et les autorités de Bamako ont passé plus de cinq heures, face à face, sous l’oeil des médiateurs, le samedi 22 novembre. L’objectif est de discuter, point par point, du texte d’accord de paix proposé par la médiation. Et hier, les négociations ont buté sur plusieurs blocages. Pour la plupart des mouvements du nord, il est indispensable que le nom Azawad soit reconnu dans l’accord, ce que le gouvernement ne souhaite pas.
Quelle organisation pour l’Etat ?
Ensuite, alors que le texte de la médiation propose de rendre plus autonomes les régions du nord du Mali dans la gestion de leur développement économique, Bamako ne veut pas entendre parler d’autonomie de gestion, et les mouvements eux insistent, ils ne cèderont pas sur une organisation fédérale de l’Etat.
Radicalisation de Bamako ?
Au delà de ces blocages, plusieurs observateurs s’inquiètent de ce qu’ils qualifient de radicalisation de la position de Bamako. Les autorités, qui avaient approuvé une partie du document en octobre, semblent être revenues sur leurs déclarations. Et ces négociations inquiètent la communauté internationale, notamment les Etats-Unis. La sous-secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, Bisa Williams, est attendue à Alger ce lundi 24 novembre.
Source: RFI