Le samedi passé, les autorités françaises ont annoncé le décès du soldat Fabien Jacq, après avoir été blessé vendredi après-midi dans le nord du Mali lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé. Selon un communiqué du ministère de la Défense française, « le vendredi 4 novembre 2016, vers 14h00, deux véhicules de l’avant blindé (VAB) appartenant à un convoi logistique de la force Barkhane (Mali), armé par le 515e régiment du train, ont subi une attaque par un engin explosif alors qu’ils faisaient route au nord-est de Kidal ».
Le convoi d’une soixantaine de véhicules faisait route vers Abeïbera (140 km au nord-est de Kidal) lorsque l’explosion s’est produite au passage d’un des véhicules. Le communiqué poursuit : « l’explosion a provoqué la mort du maréchal des logis-chef Fabien Jacq, blessé plus légèrement un autre soldat et commotionné trois autres ».
La nature du déclenchement – à distance ou pas – n’est pas encore déterminée, selon l’Etat major des armées. « Les soldats blessés ont été transférés par hélicoptère vers le poste français de Tessalit, plus au nord, où le maréchal des logis-chef, âgé de 28 ans, a été pris en charge par une équipe médicale.
Malgré les soins prodigués, il est décédé peu après. » Selon l’agence Alakhbar, l’attaque qui a provoqué la mort de Fabien Jacq a été revendiquée par le groupe jihadiste Ansar-Eddine. Le Mali reste en proie à l’insécurité et au terrorisme malgré la signature, le 20 juin 2015 à Bamako, de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Source : Le Républicain