Le Cercle de Nioro, en raison de l’insuffisance des pluies et de leur mauvaise répartition dans le temps, ne s’attend pas, cette année, à de bonnes récoltes. Dans certaines contrées, les populations auront besoin d’assistance pour prévenir une éventualité insécurité alimentaire. L’installation tardive des pluies a amené beaucoup d’agriculteurs à abandonner, cette année, le travail de la terre au profil d’autres activités lucratives comme le commerce et la vente de bétail. Les quantités de pluie ont été insuffisantes. Elles ont, aussi, été mal reparties dans le temps. Certains paysans, qui avaient semé, depuis les premières pluies, ont vu leurs cultures sécher par l’interruption prolongée de la pluie.
D’autres paysans ont tout de même réussi à cultiver du sorgho, de l’arachide et du niébé.
Dans la zone de Simby où l’activité dominante est l’agriculture, les cultures sont dans un état passable. De Korera Koré, à Sandaré, en passant par Simby, Youri, Nioro, Yerere, Diarrah et Trougoumbé, l’état des cultures est peu satisfaisant. à Gogui, à la frontière Mali-Mauritanie, le constat est le même : les champs n’ont pas du tout donné. Actuellement, dans les champs où les cultures sont satisfaisantes, les récoltes d’arachide et de niébé battent leur plein.
Il y a deux semaines, la zone a été, quelque peu, menacée par la présence d’une bande importante d’oiseaux granivores. Aussitôt alertées, les autorités nationales ont dépêché sur place une mission de la direction nationale de l’agriculture pour constater les faits. Des mesures pour circonscrire le mal ont été prises. Les oiseaux granivores n’ont pas eu le temps de causer beaucoup de dégâts.
Moussa DIAKITÉ
Amap-Nioro
du Sahel
Source: L’Essor- Mali