Une menace plane sur le ciel du président nigérian, Muhammadu Buhari. Le parlement a menacé ce demercredi 06 juin de recourir à une procédure de destitution. Pour cause, la corruption et l’insécurité dans le pays.
Dans une résolution des deux chambre du Parlement, il ressort que l’Assemblée nationale » n’hésitera pas à recourir à ses pouvoirs constitutionnels si rien n’est fait « . La résolution est tombée après une session conjointe qui s’est tenue à Abuja ce mercredi 06 juin.
En 2015, à son élection, M. Buhari avait promis éradiquer l’insécurité du groupe jihadiste Boko Haram et la corruption qui règne dans la pays. Son bilan a l’orée de la présidentielle 2019 est très critiqué.
Bien qu’affaiblis, la secte islamique Boko Haram continue d’attaquer dans le nord-est du pays. Dans les Etats du centre, ont lieu de violentes affrontements entre agriculteur et éleveurs pour l’accès à la terre. Dans le Nord, ce sont enlèvements qui ont lieu.
La résolution du parlement pointe du doigt les responsable de la sécurité. Le chef de la police fédérale, Ibrahim Idris, est ainsi accusé de rester les bras croisés.
Bien que l’APC, le parti au pouvoir, ait la majorité au sein des deux chambres du Parlement, les critiques à l’endroit du gouvernement sont de plus en plus vives.
D’après les médias, il y’aurait des rivalités entre Muhammadu Buhari et le président du sénat Bukola Saraki, ancien membre du Peoples Democratic Party (PDP).
Afrikmag