Un attentat terroriste près d’un camp de réfugiés à Bosso a fait quatre morts, dont 3 réfugiés et un villageois. C’est deux jeunes filles mineures qui ont activé leur charge explosive entre le camp de réfugiés abritant près de 150 000 réfugiés et un camp de la gendarmerie nationale à Bosso dans la région de Diffa au Niger. Le constat montre que c’est la troisième fois que les femmes sont utilisées par Boko Haram dans les opérations kamikazes dans cette région de Diffa.
Les gendarmes ont tout de suite commencé avec des investigations une fois arrivés sur place, mais la question qui se pose est de savoir pourquoi le quartier touché était spécifiquement visé par les deux jeunes filles. Les investigations de la gendarmerie permettront sans doute de déterminer quelle était la véritable cible des Kamikazes, mais, à retenir que cet attentat a causé un sérieux mouvement de panique dans la région à deux fois au niveau du camp de réfugiés que chez les habitants du village. Beaucoup d’observateurs estiment que ces différents camps de réfugiés peuvent également abriter des cellules dormantes de terroristes. Encore, une colonne de djihadistes, certainement de Boko haram lourdement armé a été récemment neutralisée alors qu’elle tentait de s’attaquer à une position de la garde nationale. Cette opération a permis de faire prisonnier huit (8) djihadistes.
Par ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays