Désormais, c’est connu de tous, malgré le désordre que cela a suscité, démontré et même confirmé, au sommet de l’Etat, nos plus hautes autorités sont disposées à négocier avec les leaders terroristes Iyad et Kouffa. D’ailleurs, a-t-on appris, des émissaires sont déjà sur place pour nouer de nouveaux contacts et parler avec eux ou leurs lieutenants.
Malheureusement, rien ne présage la réussite de cette nouvelle posture. Coïncidence bizarre, du reste, le lendemain même de la sortie d’IBK, un élément audio attribué à Iyad Ag Ghaly a été diffusé sur les réseaux sociaux. Un audio dans lequel il réfute toute négociation avec IBK. S’exprimant en tamachek, l’orateur, dont certains disent qu’il pourrait aussi être un porte-parole d’Iyad (et non Iyad, lui-même), dit qu’il est trop tard pour le dialogue et que même si dialogue il y avait, ce serait sur la base de l’instauration de la charia et autres lois et règlements islamiques.
Source : Nouvelle Libération