La pyramide du souvenir a abrité le samedi 6 juillet 2019, la conférence de presse du lancement officiel de Téléthon Walegnoumandon, organisé par Bulacom et le Recotrade. L’objectif de ce Téléthon est de collecter des fonds pour venir en appui aux anciennes icônes de la musique malienne.
Téléthon Walegnoumandon est un mouvement qui vise à honorer, à rendre hommage à certaines figures emblématiques de la musique malienne notamment les anciennes gloires de la musique frappées de plein fouet par la précarité.
Pour le directeur de Bulacom, M. Bouthinie Kourouma, il s’agit pour Bulacom et recotrade d’extirper les artistes maliens de l’ornière, les valoriser, les réhabiliter et les récompenser. « Réhabiliter ces mémoires vivantes, ces encyclopédies vivantes, ces monuments, ces icônes de la musique du Mali d’antan est un acte patriotique sans commune mesure » a-t-il expliqué.
Il a regretté qu’une pléiade d’artistes musiciens des années 1960 à 1980 a marqué d’un sceau indélébile, le destin singulier de notre patrie. Parmi ces précurseurs de la musique malienne nous pouvons retenir entre autres : Koni Koumaré, Tata Bambo Kouyaté, Mariam Bagayogo, Ami Koita et plein d’autres.
Il a rappelé que, ces pionniers de la musique ont écumé les scènes et ont bercé les cœurs de milliers de spectateurs tombés sous le charme des sonorités envoutantes de leurs instruments de prédilection et des voix d’or captivantes de la modulation de leurs qualités vocales. Ils ont brillé au firmament de leur art et hissé partout ou besoin en était, la bannière de la République du Mali.
Il a souligné qu’en dépit d’énormes sacrifices consentis, la plupart de ces artistes tourbillonnent dans la précarité ou sont foudroyés par la maladie qui les font taire soit sont relégués dans l’asile de l’oubli ; tapis dans l’ombre soit ont été arrachés purement et simplement à notre affection.
Le chef de cabinet du ministre de la culture, M. Almamy Ibrahim Koureichi a rassuré que, le ministère de la culture fera tout son possible pour accompagner ces icônes de la musique malienne et aussi pour que la culture malienne ne disparaisse pas.
Issa FOMBA
Midi-Info