Trois militaires maliens ont trouvé la mort hier jeudi 28 décembre 2017 dans l’explosion d’une mine à Boulkeissi, région de Mopti. L’attaque a aussi fait plusieurs blessés. Selon l’armée malienne, c’est dans leur traque des terroristes que les Famas ont été victimes d’explosion de mine dans cette zone frontalière avec le Burkina Faso. Dans la même zone, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre, les militaires maliens ont dû batailler dur pour repousser une attaque terroriste à Koro.
Fin d’année endeuillée pour les militaires maliens dans le centre du pays qui est aujourd’hui sous la coupe réglée des djihadistes. En effet, en moins d’une journée, les forces armées maliennes ont subi deux attaques dans la région de Mopti. La première attaque qui s’est déroulée, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 décembre, à Koro n’a pas fait de victimes. Elle a néanmoins obligé les habitants de la ville à se terrer toute la nuit chez eux.
« Des individus armés non identifiés et indéterminés ont tenté d’attaquer à coups de rafales une position des FAMa à Koro (Mopti), à la frontière avec le Burkina-Faso. Les FAMa ont repoussé les assaillants. La ville a été bouclée », a indiqué l’armée malienne. Quelques heures plus tard, les Famas ont été victimes d’explosion de mines dans la même zone, plus précisément à Boulkeissi. Selon l’armée malienne, le bilan de cette seconde attaque, survenue quand elle traquait des terroristes, est de 3 morts et des blessés.
Le mardi 26 décembre dernier, un véhicule de l’armée malienne a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) dans le secteur de Boni, cercle de Douentza, région de Mopti. Les forces de défense du Mali sont aujourd’hui la cible d’attaques complexes dans le centre du Mali où les djihadistes règnent en maitre. Les djihadistes vont jusqu’à se substituer à la justice malienne dans ces localités. Le juge de Niono Sounkalo Koné, enlevé le 16 novembre, à son domicile est encore entre les mains de ses ravisseurs. Ils ont aussi fermé 500 écoles dans le Nord et le centre du pays.
M.K. Diakité
Source: Le Républicain