Suite aux drames qu’a subi notre armée et l’ensemble des peuples du Mali plongé dans la tristesse et pendant les 3 jours de DEUIL national décrété par le président de la République, Moussa Sinko Coulibaly a encore fait parlé de lui. Dans plusieurs tweets incendiaires, il accable IBK et appeler à renverser son régime. Sous d’autres cieux, Moussa Sinko Coulibaly mériterait la pendaison mais au Mali ça passe inaperçu. Aucun procureur ne s’auto-saisit de cette déclaration très grave et antidémocratique. Ce qui est regrettable car ici les magistrats ne se sentent pas encore concernés même si leur rôle premier est la préservation l’ordre public ! Un coup d’état est nuisible pour le pays, voilà pourquoi nos constitutionnalistes l’ont prohibé et l’ont rendu comme un crime imprescriptible.
MAIS MOUSSA SINKO COULIBALY A A-T-IL RAISON DE TENIR DE TELS PROPOS, LUI QUI FIT PROPULSER GENERAL DE GUERRE ?
Ma conviction est que non. Sans discernement, ses tweets donne l’impression d’un grand patriote soucieux des militaires morts et de nos familles endeuillées. Mais il n’en est rien. Moussa Sinko Coulibaly est rancunier assoiffé du pouvoir et n’a aucun engagement patriotique. Pour preuve, Moussa Sinko Coulibaly a eu toutes les chances d’apporter sa contribution et son expertise à l’armée en tant que général. S’il est tant engagé comme il tente aujourd’hui de nous faire croire, il pouvait demander un bataillon pour aller défendre le centre ou le Nord mais rien. Il a choisi à une période difficile de la vie de la nation, le moment où le Mali a besoin de l’effort de tous les militaires, pour abdiquer et briguer la magistrature suprême du pays et récolte 0% des voix.
0% pour Moussa Sinko Coulibaly, il ne pouvait en être autrement car ce jeune officier Supérieur a trahi l’espoir du peuple du Mali ne démissionnait de l’armée où il avait tous les espoirs des frères d’armes en tant que directeur de la prestigieuse école de formation de guerre Aliou M’Blodin M’beye. Voila pourquoi, en déphasage total avec les attentes du peuple, il n’a récolté que ce score de la honte pour celui dont le premier meeting a fait couler beaucoup d’ancre et de salive. J’avais dit au départ que Moussa Sinko Coulibaly n’avait pas un bon avenir politique car la constance lui manque. D’un n’a pas l’enracinement politique nécessaire et secundo il n’a pas la somme intellectuelle nécessaire à une telle aventure.
ALORS POURQUOI MOUSSA SINKO COULIBALY CLAME SANS CESSE DE ROMPRE L’ORDRE CONSTITUTIONNEL ?
Un jour putschiste, toujours putschiste… C’est ancré dans la tête de Moussa Sinko Coulibaly que c’est seulement le coup d’état qui est le moyen d’accéder au pouvoir. Comme en 2012, quand ils ont renversé ATT, il a eu sans mérite un poste ministériel et des galons de promo. De simple commandant, il se retrouve Général de Division sans aucun mérite. Toutou est donné dans la facilité sans compter les différents pillages des services et ressources de l’état opérés par le clan CNDRE lors di soulèvement et les avantages financiers liés aux différents postes. Voila Moussa Sinko Coulibaly pense que tout s’obtient dans la facilité. Il n’a pas de gène à demander de rompre l’ordre constitutionnel et le clame haut et fort. Pourtant en 2018, lui Moussa Sinko Coulibaly a eu l’occasion d’aller à Koulouba mais il n’a pas fait le poids car il n’était même pas dans les dix premiers de la course. Il faut donc que nos démocrates rappellent ce jeune officier félon à l’ordre. C’est une insulte au peuple que de demander d’ignorer leurs voix et leurs choix politiques sereinement et librement exprimés. Les propos de Moussa Sinko Coulibaly sont une insulte à la démocratie et aux acteurs du mouvement démocratique ainsi qu’à l’ensemble du peuple du Mali.
Si Moussa Sinko Coulibaly est autant peiné par nos morts, pourquoi il ne s’est pas rebellé pour aller libérer le centre et le nord des djihadistes ?
Sa folie du pouvoir doit attendre 2023. Autrement dit, c’est la justice et la sécurité d’état qui doivent se saisir de son cas pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ou apologie de coup d’état au Mali. A eux de requalifier les faits.
Seydou Oumar Traoré, Journaliste radio Djèkafo