Le parti Yelema, le changement, fidèle au respect de ses textes géniteurs, s’emploi à réunir ses cadres, militants et sympathisants de l’intérieur et l’extérieur du Mali chaque année autours des thématiques traitants tous les pans de vie du parti et dans une certaine dimension celle de la nation tout entière. C’est ainsi que les responsables du parti ont tenu les 1èr et 2 février dernier sa deuxième conférence nationale dans la capitale des Balanzans. Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par le président du parti et non moins ministre de l’Urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara.
Dans son discours de bienvenue le coordinateur du parti à Ségou a déclaré que cette conférence se fait en un moment d’espoir pour le peuple malien qui sort d’une crise multidimensionnelle.
Selon le coordinateur national des clubs de soutien à Moussa Mara, Drissa Arama le choix porté sur la personne de Moussa Mara par son organisation n’est pas fortuit. Il découle de ses actions citoyennes en faveur des populations démunies et son sens élever de la responsabilité.
A l’entame de ses propos le président du parti a déclaré que « notre pays, au bord de l’abîme il y a encore 13 mois, a donné une leçon de démocratie, de cordialité, d’élégance et de savoir vivre au monde entier quand, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, le candidat arrivé en 2ème position est allé féliciter le vainqueur chez lui, en famille, comme pour dire que pour chacun des compétiteurs l’essentiel c’est le Mali ».
Par ailleurs, il a invité les Maliens à prier pour le repos de l’âme de toutes les victimes suite à la crise qui se sont sacrifiés pour que le Mali demeure.
Il a fait une mention spéciale à tous les pays qui ont été aux côtés du Mali au moment fort de la crise. Il a ensuite félicité les autorités de la transition pour l’organisation d’élections libres et transparentes. Selon lui, le Mali a ouvert la porte de l’espérance, il nous reste à arpenter allégrement et de manière déterminée le chemin de cette espérance au bénéfice de nos compatriotes.
A ses dires, YELEMA a eu une attitude constructive pendant la transition, se mettant à la disposition des autorités sans parti pris ni volonté de se servir, toujours mu par l’intérêt du pays. « Nous avons joué le rôle de contributeur, de médiateur, de stabilisateur, d’amortisseur à un moment où les tensions pouvaient être vives. Nous n’avons jamais cherché à profiter de quelque position que ce soit » a-t-il ajouté.
Faisant le bilan de l’élection législative, il dira que sa formation politique a présenté 42 candidats aux élections législatives avec un député élu à Barouéli, un second tour en commune IV et de nombreuses troisièmes places (communes 1 et 5 de Bamako, Kayes, Bougouni, Koro) et d’autres places honorables non gratifiantes pour une élection majoritaire mais augurant de bonnes perspectives pour demain.
L’occasion a été mise par l’ex-maire de la commune IV de dégager les perspectives. Il a invité les responsables du parti de tirer toutes les leçons de leur participation à ces scrutins. « Les leçons à tirer vous seront utiles pour les prochaines élections locales de cette année 2014, véritable test majeur pour notre parti et véritable baromètre de son implantation dans le pays. » a-t-il dit.
« L’intérêt du Mali est avec YELEMA et Inch’Allah l’avenir du Mali se fera avec YELEMA » a-t-il conclu.
Boubacar PAITAO