Le 25 novembre 2024, une visite marquante du ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, à la société Nouvelle Alimentation Sonalim SA a mis en lumière les effets bénéfiques d’une décision clé du gouvernement malien. Cette visite visait à évaluer l’impact économique et industriel du décret interministériel signé le 11 août 2024, suspendant l’importation de farine de blé et de pâtes alimentaires afin de soutenir les acteurs locaux.
Un tournant décisif pour l’industrie locale
Bamada.net-La mesure prise par les autorités avait pour objectif de résoudre plusieurs défis auxquels les industries nationales étaient confrontées : des difficultés à écouler leurs stocks, des pertes d’emplois et une production stagnante. La SonaLim SA, symbole de la résilience industrielle, a vu sa production passer de 3 000 tonnes en 2023 à près de 8 000 tonnes en 2024. Cette progression a permis de préserver les emplois existants et de créer 50 postes supplémentaires, avec des perspectives encore plus prometteuses pour 2025.
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Une industrie en pleine croissance
S’étendant sur une superficie de 2,5 hectares, la SonaLim possède une capacité installée de production de 20 000 tonnes de pâtes alimentaires par an. La marque Pasta Douman et d’autres gammes produites localement témoignent de la qualité et de la compétitivité des produits. À cela s’ajoute une stratégie tournée vers l’avenir, avec des prévisions de production atteignant 15 000 tonnes en 2025, correspondant à 50 % de la capacité installée.
La création de la Confédération des États du Sahel ouvre de nouvelles opportunités d’exportation vers des pays voisins tels que le Burkina Faso et le Niger, renforçant ainsi la portée régionale des produits maliens.
Les bénéfices d’une politique audacieuse
Lors de sa visite, le ministre Moussa Alassane Diallo a salué l’engagement du gouvernement, en particulier celui du président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, dans la mise en œuvre de politiques favorables à l’industrialisation nationale. Cette mesure courageuse a permis :
- La stabilisation des prix sur le marché local.
- L’assurance d’une qualité constante, répondant aux besoins des consommateurs.
- Le renforcement de la sécurité alimentaire, grâce à une production locale accrue.
Un modèle de développement national
Le directeur général de SonaLim, Hamadaou Sylla, a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement pour son soutien indéfectible. Selon lui, protéger les industries naissantes, comme l’a fait le Mali, est une pratique universelle. “Cette décision n’est pas seulement un appui à l’industrie, c’est un pas décisif vers le développement national, la création d’emplois et la souveraineté économique,” a-t-il déclaré.
Vers une industrialisation durable
En encourageant la production locale, le Mali s’inscrit dans une dynamique d’industrialisation durable. Cette stratégie vise à réduire la dépendance aux importations tout en renforçant la compétitivité des industries locales. À travers ces mesures, le pays aspire à bâtir un tissu industriel capable de répondre aux besoins nationaux et régionaux, tout en stimulant la croissance économique.
Les résultats tangibles observés à la SonaLim SA reflètent la pertinence des choix politiques effectués et renforcent l’espoir d’un avenir prospère pour les industries locales au Mali. Une véritable success-story qui pourrait inspirer d’autres secteurs économiques du pays.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net
