Au lancement de la campagne mondiale contre la mortalité néonatale au Mali, l’Unicef a présenté son rapport mondial sur la situation actuelle de la mortalité néonatale. Le rapport est intitulé « Pour chaque enfant, une chance de vivre de l’Unicef »
. Il a été réalisé dans 10 pays dans le monde dont le Mali. Dans son rapport, l’Unicef a constaté que la mortalité baisse moins vite que la mortalité infantile au Mali.
Le rapport révèle que le Mali est parmi les 10 pays ayant les taux de mortalité néonatale les plus élevées au Mali. Avec, un taux de mortalité néonatale d’un enfant sur 28. Ce taux est plus inquiétant dans la région de Ségou, a souligné l’étude. A Ségou, un enfant sur 20 ne servit pas au-delà de ses premiers 28 jours, tandis qu’un enfant sur 12 ne fête son 5e anniversaire, selon l’enquête MICS 2015. Parmi les causes avancées dans le rapport, les infections représentent 34 % de décès de nouveau-nés au Mali. Elles viennent après l’Asphyxie (19%) et le tétanos (10%).
Des progrès restent à faire, a recommandé l’étude. Dans ce cadre, l’étude affirme que 30 Cscom sur les 210 évalués (Evaluation rapide Somu/Mali 2016) sont considérés comme des Sonub effectifs car mettent en œuvre les sept fonctions et que la majorité du personnel qualifié reste à Bamako.
Le Pakistan, la république centrafricaine et l’Afghanistan occupent les rangs des pays avec les taux de mortalité néonatale les plus élevées du Monde selon le rapport de l’Unicef.
Kadiatou Mouyi Doumbia
Les Echos