Selon nos confrères français du journal Le Monde, aujourd’hui, la mort de ces captifs semble acquise, d’inévitables questions se posent sur les circonstances exactes dans lesquelles les militaires maliens ont été tués – par une frappe aérienne, ou lors de l’intervention au sol française, ou bien exécutés après coup par les djihadistes ? – et sur l’exploitation de ces faits. Stratège politique, Iyad Ag-Ghaly a tout intérêt à enflammer l’opinion malienne contre la présence militaire française alors que Bamako demeure en situation d’extrême dépendance vis-à-vis de Paris pour sa sécurité. D’autant que l’hypothèse de discussions entre lui et Bamako n’est plus taboue.
Source: L indicateur du renouveau