Toujours selon nos confrères français du journal Le Monde, le moment d’euphorie qui avait entouré le début de l’intervention « Serval », en janvier 2013, qui avait permis de chasser les djihadistes de leurs bastions du nord du Mali, est retombé depuis longtemps.
Dans le nord du pays, où l’Etat malien peine à se réinstaller, les soldats français sont de plus en plus souvent perçus comme une force d’occupation, complices d’un pouvoir central lointain et honni. Au sud, acteurs politiques et populations continuent de faire vibrer une corde nationaliste en se plaignant que Paris empêcherait une reconquête des territoires perdus, toujours contrôlés par les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Dépitée, une source française considère que « cette histoire a tout d’un piège. Nous sommes en ce moment le punching-ball des Maliens ».
Source: L indicateur du renouveau