Le 2ème congrès ordinaire du parti Yelema a connu son épilogue ce dimanche 19 novembre 2017, dans la salle Sory Bamba de Mopti.
Sous la présidence de Moussa Mara, ancien premier ministre et président dudit parti, ce congrès a servi un espace de prise de sérieuses décisions dont le retrait du parti de la majorité présidentielle.
A l’ouverture du congrès, le président de Yelema, Moussa Mara a touché à tous les maux auxquels notre pays est confronté. D’abord, il n’a pas été indifférent de ce qui passe dans la région de Mopti, considérée aujourd’hui comme une région de martyre.
« Ce qui est en train de se passer à Mopti menace l’existence même de ce pays », a-t-il déclaré. Pour le président du parti Yelema, l’insécurité que règne dans la région de Mopti n’est pas que le banditisme et le djihadisme mais l’illustration du mauvais fonctionnement de l’administration malienne.
Après des heures d’échanges, le parti s’est doté d’un bureau de 83 membres dirigé par l’ancien premier ministre Moussa Mara. Les délégués des régions, cercles, des six communes du district de Bamako et de la diaspora participent tous dans la composition de ce bureau de 83 membres qui dirigera ce parti pendant les trois années à venir, a appris Maliactu.info .
En plus de la composition de ce bureau, le parti a fait plusieurs résolutions dont le retrait pur et simple du parti à toutes les activités de la majorité présidentielle et de la convention de la majorité présidentielle (CMP). Le parti a déclaré qu’il n’est ni membre de la majorité présidentielle ni celui de l’opposition.
Le parti s’est non seulement prononcé sur les élections régionales à venir mais celles de 2018. Concernant les élections à venir, le parti a invité le gouvernement à organiser les élections du 17 décembre.
Rappelons que le mandat du bureau prendra fin après les trois ans à venir. Moussa Mara a enfin invité les militants du parti à faire en sorte que l’alternance voit le jour en 2018.
Source: Maliactu.info