En cette fin d’année, les attaques à mains armées, les vols de motos et les agressions physiques se sont de plus en plus récurrents dans la capitale et ses environs, surtout avec son corolaire de mort d’hommes.
Avec les nombreuses attaques quotidiennes, les Bamakois doivent mettre fin à certaines pratiques comme les belles promenades de nuit à motos, la fréquentation des zones peu habitées ou les rentrées tardives à domicile, de peur de ne pas être la cible de ces bandits sans foi ni loi. Les forces de sécurité, par manque de moyens logistiques, peinent à assurer convenablement la sécurité des personnes et de leurs biens. Il y a des Commissariats aujourd’hui à Bamako, où il n’existe pas de véhicules de patrouille et les populations, relevant de ces juridictions, sont livrées à elles-mêmes.
Car, la police, censée les protéger, manque cruellement de moyens. Mais, on se demande à quoi servent les caméras qui inondent nos rues ? Sont-elles inefficaces pour capter les images des voleurs ? Où d’une simple figuration pour les dissuader ?
En tout cas, le constat amer est que depuis l’installation de ces caméras dans les endroits stratégiques de la capitale, le banditisme a atteint son paroxysme. Comme si les bandits attendaient l’installation de ces caméras pour mener les attaques de grandes envergures. Alors, question : quel est le rôle de la structure chargée de visionner ces cameras ? À méditer tout simplement !
Le Borgne
Source: L’Oeil du Mali