Dans la vielle guéguerre qui continue d’opposer l’actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hadi Niangadou, et l’ancien ministre Mohamed Ali Bathily, aucun moyen n’est désormais épargné. Même le colportage de faux ? C’est ce qu’on peut retenir en tout cas de la dernière sortie du célèbre avocat, qui ne paraît pas assez émérite pour ne pas se laisser aller aux déclarations sans fondement. Selon Me Bathily, en effet, les médecins du député Niangadou sont ni plus ni moins coupables de dissimulation de la vérité et de faux diagnostic sur son état de porteur du Coronavirus.
En clair, à en croire le ministre Bathily, Hadi Niangadou n’a jamais été atteint de ce virus et a tout simplement simulé le malade pour éviter une poursuite judiciaire latente et qui n’attendait que le terme de son immunité parlementaire pour être activée. Et l’avocat de soutenir que ce terme étant arrivé en pleine campagne électorale, le député sortant n’avait le choix que d’user de subterfuges pour passer entre les mailles de la justice. Que Hadi Niangadou soit dans le collimateur des tribunaux, on ne saurait le dire. Il est en revanche évident que l’immunité parlementaire du député sortant courait jusqu’au 2 Mai dernier, une date bien postérieure à la période où il était admis pour cause de Coronavirus.