La Maison de la presse à servi de cadre le mardi 23 janvier 2018 pour la présentation de vœux du président des Fare An Ka Wuli, Modibo Sidibé, à la presse. C’était en présence d’Alexis Kalambry, premier vice-président du nouveau bureau de la Maison de la presse. Cette visite de courtoisie à été l’occasion pour les hommes de médias d’échanger avec leur hôte sur l’état actuel du pays, mais aussi sur les prochaines échéances électorales.
Dans son mot de bienvenue, le représentant de la Maison de la presse, Alexis Kalambry, a souligné les difficultés auxquelles est confrontée la Maison de la presse. Il a parlé de l’insuffisance des recettes face aux dépenses. Il dit aussi que le mandat en cours a trouvé beaucoup de millions de dettes qu’il a d’abord cherché à payer avant de faire face à des défis que sont, entre autres, la formation continue des journalistes.
En réponse, Modibo Sidibé a dit qu’il a un intérêt particulier et un profond respect à l’égard de la presse. Mais il « nous faut une presse de qualité qui va informer et éduquer les citoyens sur les grandes questions les concernant. Nous entamons une année cruciale avec une année électorale de trois grandes échéances à savoir, les communales en avril, l’élection présidentielle en juillet prochain et les législatives en fin d’année », a-t-il rappelé. A ce propos, le président des FARE a précisé qu’il travaille à cela. Mais qu’il faudrait que ces élections se tiennent à date. Et qu’il faut un minimum de sécurité pour tenir des élections crédibles et transparentes.
Parlant de la sécurité, Modibo Sidibé dit qu’il faut sortir de ce populisme qui consiste à accuser la communauté internationale ou les groupes armés. C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités afin de proposer une politique fiable de sortie de crise. Le Mali est, dit-il, à la croisée des chemins.
Maï Diallo
Mali-Flash