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MOCTAR OUANE LORS DE SON INTERVIEW ACCORDÉE A FRANCE 24 ET RFI, ‘’LA VOLONTÉ DE DIALOGUE AVEC LES TERRORISTES A ÉTÉ EXPRIMÉE PAR LE PEUPLE’’

Pas plus tard qu’hier, jeudi 03 décembre 2020, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Moctar Ouane a accordé une interview exclusive à France 24 et Rfi. A cette occasion, plusieurs questions ont été abordées.

 

A propos de la « militarisation » de la Transition à commencer par le Président et le vice-président, M. Ouane a précisé que les rôles sont bien repartis : « Chacun joue sa partition. Nous avons tous à cœur de nous hisser à la hauteur de la mission qui nous a été confiée. Il n’y a pas de difficulté particulière à signaler à ce point de vue », a-t-il dit.

En ce qui concerne les négociations relatives à la libération de Sophie Pétronin, de Soumaïla Cissé, le Chef du Gouvernement a précisé que la négociation avec les groupes terroristes constitue la prise en charge d’une volonté exprimée par les Maliens déjà en 2017 lors de la Conférence d’Entente Nationale et qui a été renouvelée dans le cadre du Dialogue National Inclusif qui a eu lieu en 2019. Il s’agit d’être en phase avec la volonté des Maliens et de tenir compte des réalités nationales.  Les groupes terroristes détruisent alors que le rôle du Gouvernement est de construire. « Nous devons faire en sorte que nous puissions les empêcher de détruire soit par les moyens qu’offrent les armes ou par le dialogue qui est possible à travers la discussion directe. C’est pourquoi nous pensons que nous devons nous engager dans ce dialogue qui, pour nous, doit être appréhendé comme une réponse complémentaire aux réponses qui avaient été déjà engagées dans le cadre de l’action militaire, de la gouvernance, du développement. L’essentiel pour nous est que nous ayons pu aboutir à la libération de ceux que vous avez mentionnés. C’est à la suite d’efforts conjugués des uns et des autres que cela a été rendu possible », a signalé M. Ouane.

Par rapport à la pression de la France pour que Soumaïla Cissé ne soit pas libéré seul mais avec Sophie Pétronin qui aurait retardé le processus, M. Ouane a précisé qu’il n’y a pas eu d’intrusion de la France dans le processus. « En tout  cas pas à mon niveau », a-t-il ajouté.

Sur le sujet du désaccord entre la France qui ne veut pas négocier et le Mali qui veut négocier avec les terroristes, le Premier ministre a noté qu’il n’y a pas de déphasage entre le Mali et la France sur cette question. « Nous comprenons les décisions et les positions de la France basées sur ses réalités, mais la volonté de dialogue dont je me suis fait l’écho découle d’une volonté qui a été (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU VENDREDI 04 DÉCEMBRE 2020

Tougouna A. TRAORE 

Source : NOUVEL HORIZON

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