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MOUVEMENT INITIATIVE ZÉRO VIOLENCE CONTRE LA PRESSE. « On ne peut souhaiter et encourager la chute de deux présidents démocratiquement élus « dixit Mamadou Sidibé

Avant hier, mercredi 02 décembre 2020, face à la presse, s’est tenue à la Bourse du travail de Bamako, une conférence du Mouvement « Initiative Zéro Violence ».

 

L’initiateur, M.  Sidibé lors de sa prise de parole, a introduit par l’observation d’une minute de silence, en mémoire de l’ensemble des hommes et femmes tombés pour le Mali.

Dans une déclaration lue, suivie des réponses données suite aux questions posées par les hommes de presse, Mamadou Sidibé dira la situation dans laquelle se trouve le pays  qui exige l’instauration d’un régime spécial « militaire » : « Nous souhaiterions qu’il y ait même des préfets et des sous-préfets militaires pour vraiment boucler le tout. »

En pointant du doigt les acteurs de mars 1991, M. Sidibé dira aussi que « ce que le Mali subit aujourd’hui n’est que la résultante de la gestion des   politiques    du Mali ces trente dernières années. »

Selon lui   : « nous rappelons aux hommes politiques, notamment les acteurs de mars 1991 qu’on ne peut souhaiter et encourager la chute de deux présidents  démocratiquement élus par deux coups d’Etat, en 2012 et 2020, et exiger l’application des règles démocratiques. Aussi, leur rappeler que quand il s’agira de faire un choix entre le devenir, l’avenir de la nation malienne et ceux de la démocratie, le choix est vite fait!

Ainsi, les autorités de la Transition se doivent de privilégier l’intérêt du peuple et non celui des hommes politiques qui ne représentent pas plus de un à deux pour cent.

Nous en appelons au sens très élevé de l’ensemble des syndicats de notre pays en les invitant  à ne pas faire du terrain syndicaliste  un terrain de défiance, de mépris, de concurrence , encore  moins un terrain de partisans,  voire politique car de tels agissements ne peuvent qu’entacher la lutte très noble que constitue la lutte syndicale.»

Enfin pour clore la conférence il n’a pas mis en reste l’immixtion de l’homme de foi dans l’arène politique.

Ainsi M. Sidibé exhorte le religieux à rester hors de l‘arène politique, tout en rappelant son rôle de régulateur et de facilitateur, et que si par malheur ces régulateurs devenaient acteurs dans la gestion des affaires politique du pays, la société se perd.

IR-BABA 

Source : NOUVEL HORIZON

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