Une vingtaine de personnalités dont d’anciens ministres, des diplomates, des défenseurs des droits de l’homme, des professeurs d’université et des avocats, ont lancé mardi une nouvelle initiative de sortie de crise en Algérie.
Ces personnalités ont estimé que l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, imposée par le pouvoir, constitue « un saut dans l’inconnu. »
Selon les signataires de la déclaration, le scrutin de décembre est de nature à « attiser la colère de la rue et aggraver la crise de la légitimité du pouvoir»
Ils dénoncent le régime en place qu’ils accusent de vouloir effectuer un « passage en force » vers l’élection présidentielle.
Mardi, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, l’homme fort du pays, a lancé une nouvelle mise en garde contre toute tentative de saborder le prochain scrutin présidentiel.
« La loi sera appliquée avec toute la rigueur requise, à l’encontre de toute personne qui tente d’entraver ce processus électoral décisif », a-t-il martelé.
Au même moment, les étudiants qui ont organisé leur 34ème manifestation à travers de nombreuses villes du pays, pour un changement du système et le départ du régime en place, ont réitéré leur rejet total de la prochaine élection présidentielle.
BBC