Mahamadou Djeri Maïga
Au Mali, le gouvernement affiche sa détermination à organiser l’élection présidentielle dont le premier tour devrait se tenir le 7 juillet. Certains sont sceptiques. A Bamako le président de la Céni estime que le délai n’est pas tenable. Romano Prodi, envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel, juge que ce sera difficile.
Et qu’en sera-t-il dans les zones du pays contrôlé par le MNLA ? Pour Mahamadou Djeri Maïga, le vice-président du mouvement qui est en visite en France, il n’est pas question d’organiser des élections avant l’instauration d’un dialogue avec Bamako, ni de laisser l’armée malienne reprendre le contrôle du nord.
Mahamadou Djeri Maïga
Vice-président du MNLA Si on n’est pas écoutés, si on veut coûte que coûte nous mettre à la merci du Mali, sans accord, sans rien, nous on apprend, on apprend à faire la guerre! La France sait qu’on ne va pas accepter de se désarmer sans qu’il y ait un consensus entre nous et le gouvernement du Mali. |
Par rfi
Source: RFI