Mme Sylla estime que les femmes représentent en moyenne 28 % du personnel de la fonction publique. Au total, 20 % des postes nominatifs sont occupés par les femmes dans la haute sphère de l’administration dont 17 % proviennent des décrets, 20 % des arrêtés et un peu plus de 21% qui sont du fait des décisions.
Elle explique par ailleurs que la proportion des femmes dans les sphères de la haute fonction notamment celles nommées au niveau des directions présentent une situation de 16 %, Celles évoluant dans les commandements présentent un total 26,9 % reparti comme suit : gouverneur 5 %, préfet 8 %, sous-préfet 13,9 %. Au niveau du secteur privé les femmes représentent 21,8 % du personnel. La majorité des unités économique au Mali est dirigé par les hommes 86 % contre 14 % pour les femmes.
Les femmes demeurent sous représentées dans des institutions au total 14,6 % : gouvernement (16,5 %), présidence (4,1 %), HCC (4,8 %), CNT (29 %), Cour suprême (36,7 %), Cour constitutionnelle (31,8 %), Conseil régional (8,2 %).
Conformément aux engagements du Mali relatifs aux droits humains, Mme Sylla invite les autorités à prendre toutes les dispositions utiles pour éliminer les facteurs endogènes et exogènes discriminants la pleine participation des femmes à la vie publique et politique.
Elle dira que la célébration de la journée du 8 mars est une occasion pour les autorités, les organisations de défense des droits des femmes, de faire le bilan, élaborer de nouveau plan d’action, sensibiliser et surtout de mener des actions de plaidoyer pour permettre aux femmes de vivre dans un environnement politique et social où leurs droits sont respectés. Elle a félicité les organisations féminines pour leur engagement pour la vulgarisation de la loi 052 du 18 Décembre 2015 instituant la prise en compte du genre dans les postes électifs et nominatif qui dit-elle, va permettre d’augmenter la représentativité des femmes lors des élections prochaines et aussi dans les postes nominatifs.
Ibrahima Ndiaye