La France suit de près l’évolution de la situation politique au Mali. Dans un entretien accordé à un media de son pays, Mme Florence Parly, la ministre des Armées Française a appelé hier dimanche 30 août, à une ‘’transition rapide ‘’. Selon Mme la ministre, c’est un impératif afin que la situation de crise ne profite pas aux terroristes. ‘’ Il faut une transition politique rapide au Mali’’, déclarait-elle.
En répondant aux questions des medias, la cheffe de l’administration militaire de la France a souhaité que le règlement de la situation soit “une affaire de mois”’.
Selon elle, il faut donc que les militaires qui ont renversé le régime remettent “le pouvoir à des autorités civiles’’ car une transition longue risque de profiter d’abord ‘’ aux terroristes’’, a indiqué Mme la ministre des Armées. Elle soulignera dans la même logique que ‘’la situation économique et sociale au Mali était devenue très difficile ces derniers mois, mais on ne règle pas les problèmes en faisant des coups d’Etat”,
“Trois ans c’est hors de propos. Les États d’Afrique de l’Ouest engagés dans une médiation avec le Mali l’ont clairement exprimé. Il faut que cette transition se fasse rapidement, qu’une ou des personnalités civiles soient désignées pour effectuer cette transition et permettre l’organisation d’élections conformément au cadre institutionnel malien. Si cela ne se faisait pas, le risque c’est que tout cela profite d’abord aux terroristes. Les terroristes se nourrissent d’abord de la faiblesse des États », a expliqué Mme la ministre des Armées de la France.
Elle a par ailleurs indiqué les engagements pris aux côtés du Mali dans là le cadre de la lutte contre le terrorisme.
“La junte a exprimé dans ses premières déclarations son intention de poursuivre le combat contre le terrorisme en respectant les engagements pris vis-à-vis de la Communauté Internationale engagée aux côtés du Mali. Au moment où je parle, ces engagements restent tenus”.
Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON