Suspendue de toute activité de la CAFO depuis 2010, Mme Dembélé Ouleymatou Sow a organisé le samedi 30 décembre 2017, au nom de la CAFO, une Assemblée générale élective qui la porta à la tête de cette association. La présidente par intérim de la CAFO,
Mme Keita Fanta Sissoko, entourés des autres membres de son bureau a animé le vendredi 5 janvier 2018 au siège de ladite association une conférence de presse pour parler sur l’état des lieux de l’association. D’entrée de jeu, Mme Keita Fanta Sissoko a fait savoir que Mme Ouélématou Sow n’est pas la présidente de la CAFO et que son assemblée est nulle et de nul effet sur la vie de l’association. «Suite à la réunion extraordinaire de son bureau exécutif national tenue le mardi 6 avril 2010 et en application des dispositions de son règlement intérieur, la CAFO informe l’ensemble de ses partenaires et alliés ainsi que l’opinion nationale et internationale que la secrétaire générale de la CAFO, Mme Dembélé Ouleymatou Sow est suspendue de ses fonctions à compter de cette date et ce, jusqu’à la prochaine Assemblée générale nationale», peut-on lire dans la lettre adressée à Mme Dembélé pour sa suspension. Comme pour dire qu’elle n’a pas la qualité pour convoquer une Assemblée générale de la CAFO et que son élection n’est pas reconnue par les instances de l’association. Concernant l’Assemblée générale proprement dite de la CAFO, Mme Keita Fanta Sissoko fera savoir que la date du 31 janvier 2018 a été donnée comme date buttoir, pour le renouvellement des structures de base. «L’Assemblée générale élective pour la mise en place d’un nouveau Comité exécutif national de la CAFA, sera convoquée courant février 2018», dit-elle. Mme Keita ajoutera en outre que Ouleymatou Sow a tenu son Assemblée générale pas avec toutes les femmes du Mali, mais avec celles de sa Fédération et d’autres prises un peu partout dans les rues de Bamako et ailleurs.
Pour rappel, les raisons de la suspension de Mme Dembélé Ouleymatou Sow de la CAFO sont, entre autres, le fait qu’elle mettait le discrédit sur la CAFO au profit de sa fédération, sa concurrence ouverte contre la CAFO, son refus de se conformer aux décisions de l’association. A celles-ci, il faut ajouter les agressions verbales, et sous sa conduite, un groupe de femmes non membres de la CAFO a envahi le siège de l’association avec intention d’agression. C’est face à cette situation hautement néfaste à la cohésion du mouvement associatif féminin et à la promotion féminine que le bureau exécutif national de la CAFO a décidé de prendre ses responsabilités en la suspendant de ses fonctions depuis avril 2010.
Source: infosepte mali