Les échanges s’inscrivent dans le prolongement du Dialogue national
Inclusif (DNI) et des Concertations nationales qui se sont tenues du 10 au 12 septembre 2020, afin d’obtenir le plus large consensus autour de la meilleure prise en charge des recommandations, suggestions et contributions formulées pour une Transition réussie.
Ces rencontres traduisent la volonté de rassemblement exprimée par le Président de la Transition, SEM Bah N’Daw, dans son discours d’investiture et appelant tous les fils et toutes les filles du Mali à se réunir autour de l’œuvre de redressement national.
Conscient du rôle qu’il joue dans la recherche de la paix définitive au Mali, le Premier ministre a jugé nécessaire de rencontrer le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM). Cela à juste titre quand on connaît l’apport de la diaspora malienne (largement représentée au sein du CSDM) constitue une dans développement socio-politique de notre pays. Cette rencontre menée dans la sérénité, a permis au tout nouveau PM d’accueillir et d’écouter les propositions du CSDM, à travers son président Mohamed Chérif Haidara.
Au sortir d’audience le président du CSDM, Chérif Mohamed Haidara, à l’entame de ses propos, a félicité le Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement et lui a souhaité les meilleurs vœux de réussite.
Il dira que les échanges ont porté sur la problématique de la carte Nina, ils souhaitent que l’obtention du passeport ne soit pas liée à la carte NINA, car plus de 70 milles maliens souffrent par manque de NINA, le recensement effectif des Maliens de l’étranger, la participation de la Diaspora dans le futur gouvernement et dans le conseil national de la transition dit-il.
Et d’ajouter que c’est avec espoir et confiance qu’ils assistent à cette nouvelle page de l’histoire du Mali ». Mohamed Chérif Haidara a aussi reconnu, tous les points négociés avec lBK, qui, malheureusement n’ont pas abouti. Et le président du CSDM d’ajouter que le PM doit se focaliser sur le caractère inclusif des échanges visant à mettre en forme la Transition : « J’ai trouvé le PM qui se souci de l’avenir et du devenir du Mali. Ils ont souhaité que la Diaspora leur dise comment avoir un Mali avec des Institutions fortes » a-t-il expliqué.
De l’avis du CSDM, une Transition doit répondre aux exigences de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, même s’il faut solliciter une prolongation.
Le président du CSDM a aussi souhaité qu’une éventuelle Charte de la Transition soit inclue dans notre Constitution. Mohamed Chérif Haidara a estimé que c’est un devoir pour tous les maliens de les accompagner, afin de construire un Mali indivisible, unifié, émergent et laïc.
Le Premier ministre n’a pas manqué de rappeler la nécessité pour les maliens de se retrouver autour de l’essentiel, de manière inclusive, pour une transition apaisée.
Ce fut également l’occasion pour lui d’échanger avec les différentes organisations sur la situation sociopolitique et sécuritaire du pays ainsi que sur sa vision de l’action gouvernementale dans la conduite de la Transition.
Boureima Guindo
Source: Journal le Pays-Mali