La population de Gao se mobilise à nouveau pour contester la mise en place des autorités intérimaires dans la région. C’est dans une déclaration dite « Déclaration de Gao », écrite par la commission de travail pour la volonté de Gao, composé de société civile, Mouvements, Diaspora de la région de Gao.

C’était lors d’une réunion présidée par son président, M. Oustaz Imirane H. Cissé ce vendredi 3 novembre 2016, à Gao,  dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et des autorités intérimaires.

Dans la déclaration, la population de Gao met à la connaissance de l’opinion Nationale et Internationale le rejet en bloc de la mise en œuvre des autorités intérimaires du 1er au 10 novembre 2016 dans la région de Gao.

Selon elle, après lecture du décret 2016-0784/P-RM du 14 Octobre 2016 portant nomination des membres de l’autorité intérimaire de Région, des constats suivants ont été faits : Une injustice du gouvernement Malien envers la région de Gao, une injustice envers les communautés sédentaires qui représentent la majorité de la population des Régions du nord.

«  Gao n’accepte plus qu’une ou deux personnes siègent à Bamako pour décider de son avenir, car cette paisible population a le droit d’être : informer, sensibiliser, associer à toute prise de décision les concernant. », indique la déclaration.

Par ailleurs, la population de Gao, dans la même déclaration, revendique la création des régions, cercles, communes suivants, avant de poser toute action allant vers la mise en œuvre de l’accord dans la région. Il s’agit de la création des régions de Bamba, de Bourem, Ansongo ainsi que les cercles de Téméra, Tabaye, Soni Ali Ber, Askia Mohamed, Gounzoucy, Gabéro, Bara, Boura, Ouatagouna. En plus, elle demande la division de la commune Urbaine de Gao en 4 communes.

Notons que pour les mêmes autorités intérimaires, la marche du 12 juillet 2016 a fait des morts et des blessés dans la cité des Askia.

La rédaction