En réaction à notre article paru dans le n° 301 du 16 avril 2018, intitulé « Matraquage médiatique d’IBK par ses anciens ministres : Moussa Mara, Mountaga Tall, Mohamed Ali Bathily, Mamadou Igor Diarra, renient le bilan du quinquennat », Me Mountaga Tall nous a fait parvenir une « mise au point » (sic) qu’il nous laisse libre d’en user comme il nous sied.
Dans ce texte, Me Tall souligne que :
- Il n’a jamais été un « inconditionnel » ni un « ennemi juré » du Président IBK ; ils n’ont été au fil du temps qu’adversaires ou alliés.
- Son passage au gouvernement lui a permis de réaliser qu’il avait surestimé sa capacité d’influer sur le cours de l’action gouvernementale. Constat qui l’a amené, lui et son parti, à quitter le gouvernement.
- Il ne renie pas sa part de bilan, pour preuve, il a publié ce qu’il a accompli à la tête des deux départements qu’il a successivement dirigés.
- Tout au long de son parcours, il a su préserver sa liberté politique en se gardant « de vivre de l’Etat ou par l’Etat » et en choisissant de rentrer ou de sortir du gouvernement librement.
- Il n’a toujours pas été contredit lorsqu’il a affirmé que des dossiers vitaux de la nation n’ont pas été soumis au Gouvernement pour discussion ou adoption.
Pour notre part,
- nous prenons acte de vous affirmez au point
- nous n’avons pas de commentaire pour les points 2 et 4
- s’agissant du point 3, nous disons qu’à notre entendement, tout ministre est comptable, politiquement, de tout ce qu’a accompli un gouvernement et ce, durant tout le temps où il en est resté membre. Cela, parce qu’il a siégé au conseil de ministre hebdomadaire qui avalise tout ce qui s’entreprend dans le cadre de l’action gouvernemental. C’est une des dimensions de la solidarité gouvernementale. Le fait d’isoler ce que vous avez personnellement réalisé ou inspiré à la tête des départements que vous avez dirigé, tout comme le fait de dire publiquement, au point 5, que des dossiers vitaux n’ont pas été soumis au gouvernement, peut être compris aussi comme une façon de se démarquer du bilan global du gouvernement. Telle a été notre compréhension. Il y a sans doute là, matière à poursuivre la discussion, ainsi vous l’avez suggéré dans votre texte.
Avec nos meilleures salutations.
La Rédaction
Inf@sept