La plupart de nos ambassades, consulats et autres représentations diplomatiques à l’étranger sont gérés par des corrompus, affairistes et dans bien de cas, de vieux retraités sans scrupule et qui ne veulent point laisser la place aux autres.

Pour l’honneur et l’image du Mali, le Président IBK doit urgemment procéder à un nettoyage à sec de ces structures.

Décidément, l’actuel  Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale  a du pain sur la planche. Et pour cause, il a hérité, au niveau de son département, d’une situation pourrie.

En effet, nos missions diplomatiques sont transformées en domaine privés où l’on reçoit et utilise pour des fins personnelles, les ressources de l’Etat. Et, la tendance est presque générale.

Qui sont-ils, ces crapules, ces prédateurs de l’économie nationale, choisis en plus, pour représenter le grand Mali, en dehors de nos frontières ?

Parmi ces vampires, il ya surtout d’anciens ministres et de hauts cadres de l’Etat usés et fatigués (souvent relevés de leurs fonctions au Mali pour incompétence ou à cause de graves actes de corruptions qu’ils ont posés) mais, que certaines hautes autorités avaient voulu, pour leur puanteur, éloigner de nous, tout en leur donnant l’occasion (pourquoi ? Allez savoir) de polluer l’atmosphère en dehors du Mali, et au nom du Mali.

Du coup, de nos jours, au Département des Affaires Etrangères, les nouveaux responsables ne peuvent que constater avec impuissance les dégâts et ont du mal à assainir les lieux. Cela, parce que, trop de diplomates indélicats demeurent toujours sous la protection de certains hommes politiques.

Que peut-il alors faire, le pauvre ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed face à ces Ambassadeurs et Consuls, parmi lesquels des malhonnêtes et autres ayant bénéficié de contrats taillés sur mesure avec l’Etat malien ? Rien… Jusqu’ici.

Conséquence de cette situation qui n’a que trop duré, actuellement, plusieurs Missions Diplomatiques et Consulaires du Mali sont en cessation de paiement à cause de la gestion catastrophique des fonds à elles alloués.

En attendant le nettoyage, ces gens continuent de broyer les ressources du pays comme « des enfants dans les champs de gombo de leur famille » et s’adonnent sans crainte aucune, à toutes sortes de malversations à travers surfacturations, fausses facturations, recrutements fictifs, indiscipline budgétaire etc. Et, ils préfèrent, (ces prédateurs de l’économie nationale) plutôt élire définitivement domicile dans les pays où le Mali les a envoyés pour le représenter ou, à défaut, aller ailleurs, lorsque l’Etat malien met fin à leur fonctions.

Combien sont-ils actuellement, les nouveaux diplomates maliens nommés depuis bientôt un an et qui ne sont pas encore à leur poste, parce que les « relevés » ne rentrent toujours pas au pays ?

Boubacar Sankaré

(NDLR. Dans nos prochaines éditions, nous développerons ce dossier).