D’une durée de vie de 12 ans, la mine devrait produire annuellement 350.000 onces sur les sept premières années (soit onze tonnes d’or) et 250.000 onces sur les cinq ans qui suivront.
Située dans la Région de Kayes, à 40 km au Sud-ouest du centre ville de Keniéba et à 2 km du village de Fadougou, la mine d’or de Fekola dont les travaux ont débuté en 2015, est détenue à 90% par la compagnie canadienne B2Gold et à 10% par l’Etat malien.
Il s’agit du dixième projet de mine aurifère du Mali. Dans le cadre de ce projet, il doit être mobilisé 250 milliards de francs CFA investis par B2Goldn pour la construction du camp permanent, l’excavation de la zone de l’usine et le dégagement de l’aire de stockage des résidus. D’une durée de vie de 12 ans, la mine devrait produire annuellement 350.000 onces sur les sept premières années soit onze tonnes d’or et 250.000 onces sur cinq ans qui suivront. L’usine traitera 4 millions de tonnes par an au cours de la vie de l’usine pour permettre de créer 1500 emplois pour la phase de construction et 884 pour son exploitation dont 95% des recrutés seront de nationaux parmi lesquels 60% originaires de la Région. Pour l’heure, 500 employés sont à pied d’œuvre sur le chantier de Fekola où l’exploitation proprement dite devrait commencer fin 2017. Au Mali, il ne fait aucun doute que l’or brille pour tous les citoyens. Car, ce minerai, à travers les différentes zones d’exploitation, contribueront au forcement du Budget national qui sert à couvrir en recettes et en dépenses les besoins des Maliens à travers les services que l’Etat leur fourni de façon quotidienne.
Cependant, une révision des textes statutaires et règlementaires est tout à fait nécessaire quant aux cotes parts revenant à l’Etat qui se situe de nos jours à environ à 20%. Cela, en tenant compte de tous les dommages environnementaux, humains et végétaux que cette extraction occasionne sur place.
Abdoulaye Faman Coulibaly
Source: LE COMBAT