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Militaires maliens et Touaregs planchent sur la mise en oeuvre de l’accord

Les leaders touaregs attendent le début des négociations, à Ouagadougou, le 7 juin 2013. AFP

Les leaders touaregs attendent le début des négociations, à Ouagadougou, le 7 juin 2013.
AFP

Après la signature de l’accord entre les autorités maliennes et les rebelles touaregs du MNLA, se posent les questions pratiques de son application. Celle-ci doit être mise en oeuvre rapidement. Telle est la mission de la commission mixte de sécurité, qui s’est réunie ce mercredi soir à Ouagadougou.

 

Cette première séance de travail s’est déroulée dans une très bonne ambiance et un bon esprit. C’est en tout cas ce qu’affirme un officier de l’armée malienne, qui souhaite que les travaux se poursuivent dans la même dynamique. Même son de cloche du côté touareg. « Quand on se retrouve entre militaires, il y a de la courtoisie et de la détente », confirme l’un d’eux.

 

La réunion a débuté par des discussions sur les règles de travail afin que les participants s’accordent sur les grands aspects de la mise en oeuvre du texte. « Nous avons fait un tour général de l’accord pour être au même niveau de compréhension », a ainsi rapporté à RFI un officier touareg venu de Kidal pour la circonstance.

 

 

Les participants à cette rencontre ont établi le programme général de travail de la commission et ont commencé à réfléchir sur la localisation des sites de cantonnement et le volume de combattants par site. Leur objectif est de s’assurer que les délais fixés par les autorités politiques soient respectés. Un officier venu de Bamako espère ainsi que chaque partie respectera ses engagements et que le retour des forces armées et de sécurité maliennes se fasse le plus tôt possible.

 

 

Des points à préciser

Mais aux dires de plusieurs participants, certains points de l’accord doivent encore être clarifiés. C’est le cas du déploiement des premiers éléments de l’armée malienne à Kidal qui doit s’opérer « conjointement » avec la Misma/Minusma et la force Serval. « ‘Conjointement’, je ne sais pas ce que ça veut dire », confie ainsi un haut gradé de la Minusma, la force des Nations unies qui prendra le relais des troupes ouest-africaines au 1er juillet.

 

 

La commission mixte doit à présent trouver des réponses aux « questions sérieuses qui se posent sur le rôle de chacun », poursuit ce haut gradé. Un délai de dix jours a été fixé. Au-delà, ce sont au minimum des services administratifs qui seront envoyés à Kidal.

 

 

En ce qui concerne l’envoi de l’armée malienne, les choses sont en revanche nettement moins claires. « Ce qu’on attend, c’est qu’ils nous disent quelle jour, quelles personnes, et qu’ils nous demandent de les emmener. À ce moment-là, on verra bien qui est dans l’avion », déclare un colonel de la force française Serval. Quant aux modalités du « cantonnement » des combattants du MNLA, « il y a encore beaucoup d’imprécisions, souligne le responsable de la Minusma.Mais apparemment, ce n’est pas pour tout de suite. »

 

Par RFI

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