La place du mil et du sorgho au sein des systèmes de cultures au Mali est assez importante. Ils constituent les principales cultures vivrières de notre pays.
L’économie malienne est essentiellement agricole, mais les récoltes dépendent presque totalement des aléas climatiques et surtout du renflouement eau du Niger et ses affluents.
Le mil et sorgho sont les principales cultures alimentaires au Mali et dans presque toute l’Afrique après le riz. Ils sont consommés sous plusieurs formes, parmi lesquelles le tôt, la bouillie, le couscous, le dolo, le dèguè et bien d’autres.
Traditionnellement, le mil et le sorgho sont surtout des aliments de subsistance.
Ils deviennent de plus en plus importants dans l’économie du Mali. Vu leur caractère saisonnier et comme tout matériel biologique à l’état de vie ralentie. Ils subissent une évolution physiologique qui entraine le plus souvent des effets bénéfiques sur leurs valeurs d’utilisation. Mais parfois, une altération qui se traduit par des pertes qualitatives et quantitatives.
Avec la libéralisation du commerce céréalier ainsi que l’évolution de la transformation agroalimentaire et de la commercialisation des céréales locales. Les opérateurs céréaliers doivent se munir d’outils, de conseils pratiques et d’informations pour un meilleur développement du secteur. Pour le commerce du mil et le sorgho au Mali, l’usage est destinée aux acteurs de la filière (mil / sorgho), producteurs, collecteurs, commerçants, unités de transformation, structures d’encadrement, partenaires au développement, décideurs et consommateurs.
Comme les autres céréales, le sorgho et le mil sont essentiellement constitués d’amidon. Ils sont également assez riches en fer et en phosphore. Le sorgho et le mil sont parmi les céréales majeures, celles qui possèdent le plus grand potentiel de développement. Ils ont un rôle préventif contre diverses pathologies gastro-intestinales. La farine de sorgho est conseillée en mélange dans de nombreuses préparations, afin de limiter l’élévation de la glycémie.
L’économie malienne a toujours été orientée vers la spécialisation agricole. La majeure partie de la production provient de petites exploitations pratiquant une agriculture de subsistance. Le traitement des produits agricoles peut donner lieu au développement des entreprises solides transformant sur place les productions agricoles.
Sira Diarra
Source: Mali Tribune