Selon le rapport portant sur l’état du secteur de la microfinance dans les Etats membres de l’UMOA, en ce qui concerne l’encours des crédits des SFD de l’Union, une augmentation de 15,3% a été notée par rapport à son niveau à fin mars 2017, pour ressortir à 1.263,2 milliards de FCFA.
Cette croissance a été constatée en Guinée-Bissau (+64,9%), en Côte d’Ivoire (+31,8%), au Burkina (+16,5%), au Bénin (+14,5%), au Mali (+13,5%), au Togo (+10,0%) et au Sénégal (+9,4%). Toutefois, une baisse a été enregistrée au Niger (-2,4%). L’encours moyen des financements par membre s’est accru, en ressortant à 84.835 FCFA à fin mars 2018 contre 83.263 FCFA une année auparavant.
S’agissant des SFD en difficulté, à fin mars 2018, sept institutions de microfinance étaient sous administration provisoire, dont deux au Togo, deux au Bénin, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Selon la même source, sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s’est fixé à 1.248,7 milliards de FCFA contre 1.166,6 milliards de FCFA une année auparavant, soit une progression de 7,0%.
Cette hausse est observée en Guinée-Bissau (+45,4%), en Côte d’Ivoire (+13,1%), au Togo (+10,1%), au Niger (+9,5%), au Burkina (+7,2%), au Mali (+5,6%) et au Sénégal (+5,2%). En revanche, un repli a été observé au Bénin (-5,6%).
Le montant moyen des dépôts, par membre, s’est établi à 83.858 FCFA à fin mars 2018 contre 88.686 FCFA à fin mars 2017. Pour l’ensemble des SFD de l’UMOA, l’épargne collectée représente 5,6% de l’ensemble des dépôts détenus par les établissements de crédit de l’Union comme un an plus tôt.
Pathé TOURE
Source: lejecom