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Mesdames Messieurs, la cour !

Le multipartisme intégral qui naquit du soulèvement populaire contre le régime de Moussa Traoré en mars 1991, ouvra les portes du pluralisme politique au Mali.

tribune libre expresion

Le 25 février 1992 une constitution définit les règles de conquête et d’exercice du pouvoir en république du Mali.

Elle fixe le nombre des institutions de la république à 8 dont la Haute Cour de la Justice qui a tardé jusqu’ici à être mise sur place.

Le communiqué du gouvernement Tatam 34 du vendredi 27 décembre 2013, rappelle donc aux maliens que la Haute Cour de justice est bien là et peut veiller sur le droit en république du Mali.

En fait, nous l’espérons!

Mais il y a une chose que nous devrons comprendre au Mali:

la justice doit sévir à chaque fois qu’il y’a un délit ou un crime.

Ce sont des fautes qui désorganisent une société et sapent son développement harmonieux car elles perturbent la quiétude et la tranquillité d’esprit des citoyens .

Payer une faute devant la justice n’est pas de la “vengeance”, ni de l'”acharnement” mais c’est bien le respect de la loi.

La loi est dure mais c’est la loi.

Actuellement 80% des problèmes de société au Mali sont dus aux mauvais comportements humains.

La plupart sont des transgressions des règles établies en société et édictées en lois et règlements.

Ce sont principalement des fautes qui restent impunies dans leur quasi totalité.

C’est pour cela qu’il y a autant de corruption, de laisser-aller et de gaspillage dans le pays.

Ces comportements font perdre à l’État et aux maliens d’importantes ressources financières, matérielles et humaines et freinent le développement du pays.

Sinon avec autant d’or et autant de terres irrigables au Mali et une population aussi jeune, il est inconcevable d’avoir une si grande pauvreté au Mali.

Maintenant pour revenir à ATT, il faut comprendre qu’un poste de dirigeant appelle à des responsabilités.

Ça se passe comme cela dans tous les pays sérieux du monde.

En tant que président élu, on est responsable de 15 millions de maliens. Ce n’est pas une petite affaire.

Donc la fonction du président de la république doit être prise avec le plus grand sérieux.

Or chez ATT, c’est justement là où se trouve le problème.

Les faux cousinages et les fausses plaisanteries ont bouffé le sérieux à Koulouba.

Surtout dans la gestion du dossier du nord et dans la lutte contre la corruption et le laisser-aller en république du Mali.

Depuis le pacte national en 1992, un statut particulier a été accordé, presque en catimini, aux trois régions du nord du Mali, sans vraiment en mesurer les conséquences sur la stabilité et la sécurité du Mali à long terme.

C’est l’œuvre, en grande partie, d’ATT.

Alpha Oumar Konaré, tomba dedans en juin 1992 et fit semblant pendant 10 ans, sans le dénoncer.

ATT reprit le flambeau en 2002 et enfonça le clou avec les accords d’Alger en 2006 et ses unités spéciales de (sécurité) dirigées par les ressortissants du nord.

Mais les autres institutions de la république (assemblée nationale, cour suprême, cour constitutionnelle, haut conseil des collectivités et conseil économique et social) laissèrent faire ATT, sans pipé mot, dans la gestion du dossier du nord.

Il y a manifestement eu fautes et il y’a eu beaucoup de complicités passives voire actives.

Sinon si on tenait à l’unité du Mali comme le dispose la constitution du Mali, pourquoi devrait-on cloisonner son armée en unités spéciales avec un relent raciste et communautariste sur fond de régionalisme.

C’est là, la matrice mère des problèmes du nord car c’est de là que le dispositif militaire malien a été allégé au nord et c’est bien à cause de cela qu’Aqmi et autres traficants ont pu s’installer dans le nord de notre pays.

Parallèlement l’armée désengagée au nord ne recevait plus une gestion digne d’une armée moderne.

Recrutement , formation, équipement , commandement, avancement en grade, tout était  contraire à l’éthique et au sens sacrifice et du service pour la nation.

Mais qui a déjà vu un seul rapport du vérificateur général sur la gestion de l’armée?

Et pourtant beaucoup de maliens  criaient avec ATT, cinquantenaire cinquantenaire.

Que croyiez-vous, que des soldats mal recrutés, mal formés et mal équipés peuvent se battre avec bravoure sur du sable chaud par 50 degrés à l’ombre?

Non mes chers amis, ils fuient plutôt!

Voilà ce qui s’est passé au nord de notre pays et les dirigeants de l’époque doivent venir nous expliquer tout cela car il y a forcément quelque chose qui nous échappe.

C’est pour cela qu’il est intéressant qu’ATT s’explique devant la justice malienne pour que le peuple malien comprenne.

Et s’il y eu fautes, il faut que les responsables paient car la vie de nos concitoyens au nord comme au sud de notre pays est sacré et protégée par la même constitution du 25 février 1992 et sous le même drapeau.

Un peuple- un but- une foi.

Et si seulement nous pouvions le comprendre!

Que Dieu bénisse le Mali démocratique.

Et que le droit soit dit en république du Mali.

SOURCE / MALI-WEB.ORG

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