Selon Studiotamani.org, la première semaine de campagne a été marquée par des difficultés d’accès à certaines localités particulièrement les régions du Centre et celle de Koulikoro. Ces candidats plaident auprès du gouvernement afin de revoir la stratégie de sécurisation du processus.
Pour celui qui connait le cercle de Bankass au centre du pays, l’insécurité n’est plus un fait d’actualité. Selon plusieurs candidats, Bankass et Koro dans la région de Mopti constituent une menace pour les meetings politiques en cette période électorale. Les candidats ont du mal à se déplacer dans certaines localités pour aller convaincre les électeurs dans ces zones. Selon certains candidats dans cette zone, la population fait face à des intimidations et des tueries de la part des hommes armés. Pour eux, cette situation n’offre pas de meilleures conditions d’une campagne électorale libre.
À Nara, dans la région de Koulikoro, des candidats signalent également des incidents sécuritaires. Le convoi d’une candidate a été attaqué la semaine dernière par des individus armés non identifiés. C’était à l’entrée de Kaloumba, à quelques mètres de la ville de Nara. La prétendante à la députation crie sa colère et interpelle les autorités à « une meilleure sécurisation de la campagne. » Un de ses véhicules de campagne aurait été arraché.
L’Association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections a conseillé les candidats aux élections « de mieux se coordonner avec le gouvernement pour que celui-ci puisse les sécuriser ». Bissiry Coulibaly, Président de ladite association estime que cette communication entre les candidats et le gouvernement est essentiel pour le déroulement de la campagne.
Komi